BESOIN d’être touché
Ça ne vous a donc pas échappé, je suis sensible au temps qui passe. J’ai particulièrement apprécié que cette séance ait été sous le signe d’un retour aux sources.
Quatre ans et quelques jours après notre première rencontre.
Trente et quelques jours après le début de locktober.
Que ce soit mentalement ou physiquement, le temps avait aiguisé ma sensibilité. Alors, rejouer une partie de nos premières rencontres, toujours avec le trac mais sans la peur, était d’une douceur absolue.
Je me suis transformé en Marthe pour vous servir. J’ai allumé les bougies. Je me suis agenouillé pour mettre vos bas. Tout ça, accompagné de Votre sourire, de vos gentilles moqueries et de quelques « rimettes ». Et de votre attitude suggestive, attisant le feu dans mon esprit et dans mon corps.
Dans l’hypothèse, peu probable, où votre manière de bouger, de vous pencher en avant et de vous asseoir en laissant apparaître le haut de vos bas n’avait pas comme objectif le teasing, sachez que ce fut un échec. Et puis tout s’est accéléré. Les quatre années ont défilé, la croix, les ceintures, le bâillon, les chaînes, la roukipik (!), le travail des tétons… Mon regard s’est voilé et le bandeau a recouvert mes yeux.
Les vibros sont entrés en jeu. J’avais BESOIN d’être touché, du contact de votre peau. Une frustration d’une douceur terrible. L’envie que ça ne s’arrête jamais et que ça cesse immédiatement.
Quand vous avez retiré le bandeau, vous étiez devant moi. Vos bas, votre string et un harnais à la ceinture. Et un demi sourire qui disait à quel point vous saviez l’effet que vous provoquiez.
Je suis probablement entré en fusion à cet instant. Au fond de moi j’ai pensé : « Lasuiteseraliquide ! » et je me suis retrouvé au sol, ceinturé, enchaîné. Au début de la séance, vous avez dit : »Il parait, que quand on s’abtient pendant longtemps l’anal procure des sensations plus intenses. »
Je vous le confirme.
A la fin de la séance, j’ai pleuré un peu. Le bonheur d’être là et d’avoir la chance d’y être depuis 4 ans. Et pour encore un peu de temps. J’espère.
Récit de ma chère Marthe.
