À cause de ce trop-plein
Madame,
Je Vous dois un aveu, impossible sans la fatigue cumulée à quelques bières.
J’ai envie…
J’ai envie que…
J’ai envie que Vous m’attachiez.
J’ai envie que Vous me bâillonniez.
J’ai envie que Vous m’enculiez, et pas doucement pour ma première fois…
… J’ai envie que Vous me forciez.
Une fois la douleur estompée, Vous pourrez me prendre à Votre guise. De dos. De face. À quatre pattes. Bavant dans Votre bâillon-boule face à Votre miroir. Si Vous voulez enfoncer Vos godes dans ma gorge, si je bave à cause de ce trop-plein, tant mieux, je le veux aussi.
Serai-je Votre soumis ? Oui, parce que Vous abuserez de moi, mais jamais vraiment. Parce que Votre plaisir est le mien.
Drôle de relation, non ?
Mes quelques limites, Vous les connaissez : la pisse, la merde et Votre fouet. Pour le reste je serai à Vous, entièrement et au gré de Vos fantaisies.
Je Vous embrasse, Madame. Ou peut-être est-ce Vous qui m’embrassez, puisque Vous détenez la clef de mes menottes.
A.