La Loi du Talon
« S’il est un point sur lequel ma trinité féminine s’accorde, c’est de cultiver ce qui s’use le moins à mesure que l’on s’en sert : l’exercice de sa liberté. » (Alda Mantisse)
Mon roman largement autobiographique est disponible en librairie (sur commande), sur Internet ou sur le site de mon éditeur, La Musardine.
Vite, l’histoire !
C’est l’histoire d’une femme…
Saskia, Française d’une trentaine d’années, vit aux Philippines. Du plus loin qu’elle s’en souvienne, son enfance a eu un goût de sel : elle entretient un rapport particulier au corps. Le sien d’abord, ses pieds nus qui, gamine, l’éblouissent par leur beauté. Ceux des autres, ensuite, des corps à brutaliser, aimer, conquérir, soumettre, révérer…
Après une histoire ratée avec un fétichiste des pieds hollandais, Saskia retourne en France et décide de concrétiser ce projet qu’elle nourrit depuis dix ans : se lancer en tant que Dominatrice professionnelle. Elle essuie les plâtres des débutantes, plonge dans le tourbillon des fantasmes masculins drôles, étranges ou tristement prévisibles, s’interroge, s’enthousiasme et s’indigne, mène des « séances » mémorables comme pitoyables, se confronte à ses limites et parfois au danger qu’implique le travail du sexe dans un pays où les lois le rendent si difficile.
Mon mot sur mes mots
J’ai tout d’abord baptisé La Loi du Talon d’un titre accrocheur, Du foutre dans la tête, avant de me raviser : qui oserait s’afficher en public avec un tel livre ? Étalée sur plusieurs années, sa rédaction fut un lent processus jubilatoire, aride et nécessaire, car le temps était venu de parler avec ma voix de Domina-autrice professionnelle.
Dominautrice ? Oui, parfaitement.
Ni racoleur ni pornographique, La Loi du Talon contient toutefois des scènes explicites : nombre d’hommes, pour pouvoir exister, ont besoin de se réconcilier avec eux-mêmes sous le poinçon d’un talon ou les zébrures d’une cravache. Et quelques femmes comme moi, Alda Mantisse l’autrice, Madame Lule la Dominatrice professionnelle, mon héroïne Saskia ou son avatar Maîtresse Malourène répondent avec bonheur, humour, conscience, appréhension et parfois dégoût, à ces besoins.
Dérangeante, La Loi du Talon l’est sans doute par son propos et son style tour à tour sobre, lyrique, tendre et cru – les caresses en paire de claques faisant recette, les Maîtresses n’en sont pas avares. Mon souhait le plus cher serait ce texte fasse bouger les lignes de ce qui est souvent jugé inacceptable, tordu, pervers… incompréhensible.
Le mot de l’éditeur
Au-delà de la plongée dans les coulisses du BDSM, de la fascination que cet univers peut provoquer, ce texte fait bouger les lignes de ce qui est souvent jugé inacceptable, tordu ou pervers. La justesse de l’écriture nous fait rapidement oublier le folklore et notre voyeurisme se meut en un profond attachement envers Saskia, cette Maîtresse Femme qui fait le mal, si bien.
Les mots des lecteur-ices
Ils ont lu, ils ont aimé, ils ont été touchés. Découvrez leurs témoignages dans mon Livre d’Or ! Femme Fatale – Amateur de votre plume
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