Mon style de domination

Chaque Maîtresse a son style. Le mien est une alliance des contraires. Selon mon humeur et votre attitude, je serai glaciale ou chaleureuse, hautaine ou piquante, brutale ou feutrée. Une certitude ? Le prévisible me lasse, le mécanique me fait fuir.


Mon parcours de Maîtresse

Devenir Dominatrice est une vocation, et même un long chemin. Je suis une Maîtresse expérimentée. Je fréquente le milieu BDSM (mais pas que) parisien (mais pas que) depuis le milieu des années 2000. Je joue depuis mon plus jeune âge, en conscience depuis plus de quinze ans.
Les jeux SM et les rapports D/s font partie de mon style de vie.
Mon approche de ma domination n’est pas gynarchique. Je ne pense pas les femmes par essence supérieures aux hommes – et encore moins l’inverse.
Je prends le terme « soumis » avec beaucoup de recul. J’ai constaté que nombre d’hommes qui se prétendent tels sont surtout soumis… à leurs propres désirs. Rares sont ceux qui font primer les désirs de leur Maîtresse, professionnelle ou non, avant les leurs.

Je ne domine pas aujourd’hui comme je dominais hier. Au fil du temps mes goûts ont changé. Je me suis intéressée à diverses pratiques, parfois très éloignées de ma fantasmagorie ; j’ai intégré à mes jeux celles qui, parfois contre toute attente, m’ont plu. Mon style est à mon image, toujours en évolution, parfois strict et millimétré, d’autres fois ludique et spontané, souvent au plus près des corps, d’autres fois à distance.
J’aime les mots susurrés et les silences à faire frémir, les jeux pervers de double-contrainte, les histoires que j’invente et dans lesquelles je vous entraîne, l’intervention, parfois, d’un coup de dé qui jamais n’abolira le hasard.
J’aime user de sévérité mais aussi de douceur, voire de tendresse. De tendresse, oui. La croire incompatible avec le BDSM est une erreur : sensibilité aiguë ne signifie pas manque d’autorité, empathie manque de puissance.
Pour ma part, je martyrise mieux ceux qui m’inspirent…

Mes séances vont du soft au hard, tantôt rudes, distanciées, solaires et même drôles. En doutiez-vous ? J’ai de l’humour. Le BDSM n’a pas à être forcément sérieux, guindé ou protocolaire. Il est aussi – et avant tout – un immense terrain d’exploration et de jeux… pour le plaisir du jeu !

En savoir plus ? Écoutez cet épisode du podcast En Marge. J’en suis l’invitée.

Au nom de l’exigence

Ma façon de dominer naît d’une rencontre, celle de mon univers et du vôtre. Mes séances sont du sur-mesure. Impossible, donc, de prévoir leur déroulé (dans le respect de vos limites, bien sûr). Pensez à un film à suspens : avez-vous envie de connaître la fin avant le début ?

Perfectionniste, je reçois peu et jamais le jour même, entre deux portes. Je fuis le vulgaire, le bâclé. Je ne crie pas (à quoi bon ?). Si j’insulte, c’est à mots choisis. Si je détruis, c’est pour mieux reconstruire : je n’ai aucun goût pour la dégradation physique ou psychologique durable.
Descendre à mes pieds, c’est aussi s’élever.

Avant votre venue, je réfléchis à votre demande, je prépare l’espace, mes jouets, mon matériel, ma tenue. J’accorde une grande importance à l’ambiance, la lumière et surtout la musique.
En séance je suis pleinement là, connectée à vous. J’aime moduler le jeu, l’attiser et surtout m’amuser !

Côté sécurité, je me forme par le biais d’ateliers et de cours (canne anglaise, bondage/shibari, premiers secours…). J’en donne moi-même sur divers sujets.

Plus sur mon style ?