Coaching et mentorat

Vous peinez à vous connecter à votre « puissance intérieure » ? À créer un personnage de Dominateur-rice ?
Vous brûlez de jouer du martinet ou de diversifier vos talents ?
Ma devise : vous en savez plus bien que vous ne croyez savoir. Cherchons ensemble !


Pourquoi un coaching ?

Parce que seul-e, c’est intimidant de se lancer, de projeter une image de confiance et de force… Je suis moi-même passée par là ! Maintenant, du haut de mes quinze (et plus) ans de pratique, je me considère comme très aguerrie, quoique toujours en apprentissage. On n’arrête jamais d’apprendre, n’est-ce pas ?

Cérébrale, je m’intéresse particulièrement aux aspects psychologiques et relationnels du BDSM. Manier des outils importe, bien sûr, mais à mes yeux moins que bâtir une vraie dynamique D/s. Le BDSM commence avant tout dans la tête !
Pédagogue, je vous écoute, vous guide et m’adapte à vos besoins.
Expérimentée, je donne régulièrement des ateliers.

Sujets de prédilection

  • Imaginer son « alter-D » : quel-le Dominateur-ice pour quelle domination ?
  • Initiation à l’art de la domination : instaurer une dynamique D/s, travailler sa posture, découvrir les instruments…
  • Pour les femmes particulièrement : se sentir légitime, s’affirmer comme telle. Dire non.
  • Préparer une séance : négociation des limites, ritualisation du lieu, ambiance, état d’esprit…
  • Mener une séance : la débuter, enchaîner les pratiques, créer un rythme, clôturer.
  • Diversifier ses talents : manier des instruments, s’initier à de nouvelles pratiques.
  • Débrouiller des questions délicates : séance qui a mal tourné, cloisonnement vie pro/vie perso…
  • D’autres besoins ? Contactez-moi.

En pratique

  • Ponctuel ou suivi, mon coaching s’adresse aux novices comme aux confirmé-es.
  • Il se déroule en visio (30 mn minimum), au Cruel Boudoir ou en terrain neutre (1h minimum).
  • Un acompte est obligatoire.
  • Merci de m’exposer votre demande en détail : votre problématique, le format envisagé (durée, présentiel ou distanciel), vos disponibilités (dates et heures, plusieurs créneaux).

Mon chemin entre vulnérabilité et puissance

À mes débuts de Domina, le paysage BDSM était en France TRÈS différent d’aujourd’hui : les ressources en ligne, les livres sérieux, les soirées SM-kinky-latex étaient rares, Fetlife n’existait pas, il y n’avait ni munch pour sociabiliser, ni ateliers ni festivals pour apprendre et se perfectionner. Le BDSM était un chemin solitaire et secret, à mille lieues des couvertures de magazines.
Commencer dans ces conditions n’était pas simple, mais exaltant.
Curieuse sans boussole, j’ai cherché tous azimuts, multiplié les discussions, les connexions ponctuelles ou durables, les expériences tantôt D/s, tantôt SM, tantôt BDSM. J’ai rencontré des gens formidables et d’autres moins, vécu des moments de joie, de chagrin et de découragement. J’ai fait des erreurs, j’en ai appris. J’ai douté de mes capacités, de mon intuition, de mes certitudes. J’ai questionné ma légitimité et travaillé pour l’affirmer.
Je me suis trouvée nulle puis extraordinaire, extraordinaire puis vulnérable, puissante parce que vulnérable.

Au fil du temps j’ai questionné ma pratique, les clichés et les archétypes liés au BDSM. Il le fallait, moi qui n’ai que tardivement identifié mes goûts d’enfance comme tels : dans ma tête, une Maîtresse Dominatrice SM était une créature impitoyable vêtue de latex ou de vinyle, qui maniait un fouet dans une cave… Rien qui me ressemblait. Je n’en étais pas Maîtresse, donc !
Peu à peu j’ai intégré à ma réflexion divers savoirs et domaines qui piquaient mon intérêt. En vrac : les neurosciences, le féminisme, l’hypnose et les EMC (États Modifiés de Conscience), la psychanalyse, la psychomagie de Jodorowsky, le shibari, la danse, le toucher.

Tisser des liens entre des domaines a priori très séparés me passionne. Décloisonner les savoirs également… D’où ma devise : vous en savez bien plus que vous ne croyez savoir !