Le royaume des contraintes

Pas bouger !

Sois mon prisonnier !Contentions pour contorsions


Se débattre, à quoi bon ? Dernière balise avant mutation, voilà le voyage immobile, la cale sèche de cordes ou de ceintures, un cocon de plâtre ou de cellophane, la reddition à une camisole sanglée,
la contrainte d’un corps qui laisse voguer l’esprit ou au contraire l’amarre, ici et maintenant, à son point d’ancrage : une table de bondage, une chaise dotée de crochets, une croix de St André ou moi,
Moi qui vous condame à devenir mon meuble familier, transat, tabouret, guéridon, repose-pieds dont j’(ab)userai à ma guise.
Il y a, croyez-moi, une joie profonde à se conjuguer au passif, objet, marionnette, pantin, prisonnier, étranger au chaos du monde alors qu’à l’intérieur, tout se dépose.
Merveilleuse ankylose.
Et lorsque je vous libérerai, peut-être me supplierez-vous de vous garder…

Là est à mes yeux l’essence du BDSM : que vous soyez libre, absolument, de bouger mais que vous y renonciez, totalement,
parce que je le veux.

Prison break

  • J’ai suivi (et suis encore !) des cours de shibari/bondage. J’attache au sol ou en semi-suspension.
  • Une attacheuse professionnelle peut se joindre à notre séance. Me demander.
  • Avis aux prisonniers : pas de séquestration au-delà de 6h. Le Cruel Boudoir ne devient pas hôtel.

Plus loin dans l’attachement ?