Un pied de Maîtresse
– Je vais vous apprendre à m’enfiler des bas. Vous voyez, ce sont des bas à couture. Elle doit être bien droites derrière la jambe pour un beau résultat. Regardez bien comment il faut procéder pour l’enfiler correctement.
Intimidé, je commence par la jambe droite. Je passe le pied, le mollet, j’arrive à la cuisse. Quelques tâtonnements, quelques ajustements et finalement la couture est droite, le résultat élégant.
– Maintenant, accrochez mes jarretelles.
Vous écartez votre déshabillé, me dévoilez le haut de votre cuisse et m’expliquez la manipulation. Manipulation que je réussis du premier coup à votre grand étonnement.
– Derrière maintenant.
Vous vous retournez, dévoilez votre fesse. Quels instants privilégiés. J’ai touché votre pied, caressé votre mollet, frôlé votre cuisse, et me voilà avec vos belles rondeurs à vingt centimètres du visage. Le tissu retombe, vous riez. Vous jouez avec moi au moment d’accrocher la jarretelle sur le bas. Finalement, je réussis.
– Mais, dites-moi, savez vous masser les pieds. Vous m’avez écrit à ce sujet, je crois.
– Je ne l’ai jamais fait, mais j’ai regardé des vidéos.
Une moue dubitative, vous vous rasseyez et me tendez votre pied nu. Je tente quelques mouvements, timidement. Un pied de Maîtresse, est-ce que c’est fragile? Vous me rabrouez.
– Je ne sens rien. Essayez autrement.
J’essaye un autre mouvement. J’ai peur de mal faire, et je ne vous fais pas de bien.
– C’est nul, je ne sens rien !
J’essaie le dernier mouvement que j’ai vu faire, tient fermement votre pied, appuie mes deux pouces en dessous, descends et remonte le long de votre sillon plantaire.
– C’est mieux, mettez-y plus de force.
Je serre du plus fort que je peux, m’applique à vous contenter. Je vous devine insatisfaite. A cet instant, je me sens perdu et profondément malheureux.
– Je vais vous apprendre un autre mouvement.
Je vous masse les coussinets avec un mouvement tournant des pouces. Au moins, cela a-t-il le mérite de ne pas vous déplaire.
– Essayez l’autre pied. Avec le bas, vos doigts glisseront mieux.
C’est vrai, c’est plus facile, mais malgré tout, votre jugement est sans appel, j’ai tout à apprendre. Je croyais réussir, et ces dix minutes passées à essayer de vous faire plaisir sont un fiasco, votre regard me le fait bien sentir. J’ai peur d’avoir tout gâché.
– Enfilez-moi l’autre bas.
Ouf, quelque chose que j’ai déjà réussi. Et pourtant. Les émotions négatives qui viennent de me traverser ont une mauvaise influence sur mes gestes. Je tâtonne, crois réussir, et oh-la-la, la couture zigzague affreusement. Je le redescends, le rajuste sous vos moqueries. Au tour des jarretelles. Vous voila parée, désirable.
– Mettez-moi mes escarpins.
Je m’exécute, toujours un peu perdu, l’esprit embrouillé. Vous m’avez parlé, mais je n’ai pas saisi. Debout, face à moi vous retirez les dernières pinces.
– Tirez la langue.
Et hop, une pince sur la langue. Je ne peux plus fermer la bouche. Vous pincez mes tétons. Mon sexe reprend de la vigueur. Encore un drôle d’appareil avec sa télécommande. Une ligature à la base du sexe, une autre à la base du gland. Des picotements traversent mon sexe. C’est agréable, et je bande de nouveau.
– Venez.
Vous m’entravez aux chaînes qui pendent du plafond.
Griffures.
Chatouilles.
Je revis sous vos doigts. Cela me fait un bien fou de me tortiller gémir, rire de nouveau. Soudain, je me raidis. Vous venez de mordre mon flanc endolori à pleines dents et vous continuez de bas en haut, exactement où se trouvaient les pinces. Je gémis, souffle. Vous êtes sans pitié, passez à l’autre côté.
– Oh, vous vous bavez dessus !
Témoignage de W.