Privations si sensorielles

L’EMPIRE DES SENS

Sois ma chose !Fragments d’égarement

Avoir les yeux bandés. Respirer L’Heure Bleue, mon parfum. Ignorer où je me tiens dans la pièce. Loin ? Près ? Deviner et échouer.
Sentir mon souffle, se languir de mon contact, se tendre, espérer, être comblé ou déçu, déçu puis comblé.
Au-dessus des cinq sens, le sixième, l’intuition. Et au-dessus, Moi, souveraine.

Avoir l’ouïe empêchée, la bouche investie par un de mes bâillons. Bâillon-boule, bâillon-bite, écarteur ou mors à cheval ? Seule ma fantaisie me guide.

Être incapable de parler, ne plus savoir où, quand. S’en foutre. À cette minute ne plus savoir est permis, et même désiré.

Perdre ses repères dans un cocon de cellophane, des bandes de gros scotch ou un body bag sanglé à bloc. Momification.
Flotter dans une balançoire. Ne plus toucher terre. Lévitation. Être ligoté, bercé, mordu, chatouillé. Désorientation.

Perdre pied. Confondre chaud et froid, bougie et glaçons, caresse et piquant, plaisir et douleur.
Avoir peur, un peu, beaucoup. Faire confiance, encore plus.

Accueillir mon poids, mon divin fessier ou les tranchants de mes talons. S’enfoncer dans le sol. Désirer vivre ainsi, carpette, lopette, descente de lit en défroque d’homme.
Supporter, dans tous les sens du verbe.

S’abandonner jusqu’au plus intime. S’abstenir de respirer ou être empêché de. Être à bout de souffle et le rester.
Être étranglé, j’étouffé, enveloppé de cellophane, coiffé d’une cagoule en latex percée d’un petit trou.

Être privé de tout par Moi, c’est déjà quelque chose.
La vulnérabilité est l’antichambre de la soumission.

En toute sécurité

  • Ces jeux peuvent être intenses, bouleversants ou, à l’inverse, relaxants. Vous pouvez planer, pleurer et même… dormir.
  • Prévenez-moi de vos éventuels problèmes de santé et/ou phobies (claustrophobie notamment).
  • Je joue avec un safeword, et d’autres procédures si vous êtes incapable de parler ou bouger.

Aller plus loin dans la privation ?