Impossible de parler

C’est avec un plaisir non dissimulé que j’ai retrouvé Madame qui m’attendais derrière la porte avec son sourire aussi ravageur que déstabilisant. Quelques échanges pour briser la glace, et me voilà au garde à vous, nu devant Madame. Me trouvant probablement trop à l’aise, elle m’imposa de garder les bras levés au-dessus de la tête pour continuer notre discussion. Pour faire durer ce plaisir, Madame me parle de la machine qui m’attend, de son désir de me voir revenir la vessie pleine lors de la prochaine visite, de mon caleçon que je retrouverai imbibé de son urine…
Madame sait faire durer la conversation et ma position devient intenable. Par bonheur Madame m’envoie me doucher, et c’est au garde à vous que je me présente dans le salon.

Le collier est posé. Même si je l’oublie vite après sa pose, c’est toujours un moment singulier, la reconnaissance de ma soumission mais aussi le plaisir de savoir que Madame accepte de faire de moi son jouet.
À quatre pattes dans le salon j’ignore tout des jeux de Madame et du programme aujourd’hui. J’ai bien vu la « machine » dans un coin du tapis. Il faudrait être « limité » pour ne pas comprendre son fonctionnement. J’ai bien vu des vidéos mais je n’ai jamais essayé. Mon anus et déjà fébrile rien qu’à voir ce gode.
C’est à quatre pattes le cul tendu que Madame me fera découvrir la cire. Bien que dans son infinie bonté, Madame tienne la bougie à bonne distance, la douleur sur les reins est vive. Mes petits cris la font rire. Les gouttes tombent les unes après les autres. Après le dos c’est mon torse que je présente. Je m’habitue et Madame épargne mes parties sensibles : elle sait très bien les endroits où la douleur serait insupportable.

La bougie retrouve son bougeoir, je respire. Madame a dû s’en apercevoir car elle se présente à moi avec un rouleau de film alimentaire. J’ai d’abord pensé que j’allais être entravé et momifié. Délicatement elle soulève ma tête comme on soulève celle d’un malade pour le faire boire. Elle passe le film derrière ma tête et l’enveloppe.
Le film vient bientôt se plaquer sur mon visage. Sans un mot Madame contrôle ma respiration. Pour ne pas m’effrayer Elle a pris soin de me laisser libre de mes mouvements, mais même lorsque l’air me manquait je n’aurais pas osé aller contre sa volonté. Pour me laisser reprendre ma respiration Madame déchire le film. L’air s’engouffre alors massivement dans mes poumons.
Parfois Madame le bloque avec sa main ou s’assoit sur moi. Délicieux moments. Pour compléter ce tableau Elle saisit sa bougie et au gré de ma respiration perturbée, la cire me brûle.
Il y a une tranquillité, un silence dans la pièce. La respiration est devenue notre seule préoccupation. Impossible de parler. Ma vision est troublée par les couches de film et je n’entends plus la musique.

/…/
Enfermé dans mon cellophane je réfléchis à ma condition. Entre deux bouffées d’air je prends conscience de la chance de connaître Madame et qu’elle me fasse découvrir son univers.
Doucement Madame me libère le visage. Ma respiration devient normale. Pendant qu’Elle retire la cire au couteau de cuisine nous échangeons. C’est un moment très intime.

Le soir je retrouverai quelques morceaux de cire sur mes vêtements. Ils témoignent de ce doux moment.

Témoignage de Gingembre.

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