Stigmates sur ma peau
K. est abonné à mon site La Férule, laferule.com. Voici ce qu’il en a fait…
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Un soir de juillet, j’ai décidé de réaliser la tâche “Sou-riz-ez “ du Malendrier.
Préambule :
– Concernant la durée de la tâche, j’ai décidé de faire une petite modification en ne restant pas 10 minutes, mais pendant une durée choisie aléatoirement entre 15 et 30 minutes afin de ne pas savoir le temps restant. Si cela avait été 10 minutes, j’aurais pu deviner le temps restant.
– Pour être sûr de ne pas me soulager de la douleur aux genoux pendant cette tâche, j’ai attaché mes mains derrière mon dos.
Pour effectuer cette tâche, j’ai commencé par déposer une poignée de riz sur une serviette pour pouvoir récupérer le riz plus facilement après. Ensuite, je me suis mis à genoux sur le riz. Tout de suite après, j’ai actionné un minuteur aléatoire entre 15 et 30 minutes et j’ai retourné le téléphone afin d’être sûr de ne pas voir la durée. Dans la foulée, j’ai attaché mes mains à l’aide de la ceinture de mon peignoir. Dès les premières secondes, j’ai senti les grains de riz pénétrer la peau de mes genoux accentuant au fil des secondes la sensation de douleur.
Au bout de quelques minutes, j’ai remarqué que je ressentais de moins en moins la douleur comme si ma peau était anesthésiée. Curieusement, le plus difficile n’était pas de résister à la douleur due aux grains de riz mais tout simplement de tenir en équilibre à genoux sans connaître la durée restante.
Au début, je pensais que c’était une tâche qui allait me faire travailler ma résistance à la douleur mais finalement, ça a testé mon mental et mon impatience. Vers la fin de la tâche, je devenais de plus en plus impatient et c’est là que j’ai commencé à bouger mes genoux. À ce moment-là, j’ai ressenti à nouveau la douleur en reposant mes genoux et cette douleur était plus intense qu’au début.
C’est au bout de 19 minutes que mon téléphone s’est mis à vibrer m’indiquant la fin de la tâche. En me levant, j’ai pu voir les stigmates sur ma peau et j’ai été surpris de voir la profondeur des traces laissées par les grains de riz.
Pour conclure, cette tâche s’est révélée être une épreuve qui a davantage travaillé mon mental et mon impatience plutôt que ma résistance à la douleur. Cela m’a permis de réaliser que résister à la douleur en ne connaissant pas la durée restante est plus difficile. De plus, cette tâche m’a montré que je dois travailler sur mon mental et mon impatience pour m’améliorer pour les prochaines tâches.
Merci Madame Lule.
Merci, K !
Photo de ArthK.