Insaisissable et libre

Voilà quelques temps déjà que j’accueille p. dans l’Alambic, mon Cruel Boudoir. Cette fois, plus qu’un compte-rendu, il a souhaité partager me partager ses ressentis. J’en suis très touchée.

Il y a, chez Madame Lule, cette lumière qui ne s’explique pas. Une étincelle qui danse dans le regard, un feu doux mais inextinguible qui embrase celui qu’elle touche. Elle est créative — non pas seulement dans ce qu’elle fait, mais dans ce qu’elle. Même son Alambic est un lieu à part. 

Chaque geste, chaque mot, chaque silence naît de son monde intérieur, en perpétuelle effervescence. Là où d’autres suivent des chemins tracés, elle invente des sentiers. Madame Lule ne répète jamais : elle réinvente.

Elle est surprenante, comme un orage en plein été… et manie ses fouets comme des éclairs. Une réplique inattendue, une idée folle, une attention délicate à laquelle on ne s’attendait pas cache une surprise piquante, mordante, cinglante, brûlante ou glaçante. 

Elle renverse les évidences et vous déstabilise puis en rit de manière bienveillante. On croit la deviner, et déjà elle est ailleurs, insaisissable et libre.

Et puis, il y a cette sensualité qui s’infiltre. Dans un rire feutré, un frôlement, un pincement, une punition surprenante… le tout accompagné de musiques éclectiques enivrantes. 

Ce n’est pas son apparence qui trouble, mais sa présence, son autorité bienveillante et ses châtiments désirés.
Elle est une œuvre en mouvement, un poème jamais terminé et qui suscite l’envie de revenir encore et encore profiter de ce voyage des sens…