Cours magistral de baise

Il y a quelques temps, G est venu dans mon Alambic pour un jeu de rôles très amusant…
Voici son récit.

 

« J’étais un mari désespéré et tourmenté par sa femme qui l’ignorait et le délaissait pour une autre femme. La leçon de danse que j’attendais pour développer ma sensualité qui me faisait tant défaut à ses yeux n’a pas été exactement telle que je l’imaginais mais elle fut salutaire !

En me retrouvant face à vous, je confesse que j’ai été désarçonné par votre personnalité assez magnétique. Je cherchais le moins possible à vous dévoiler la honteuse raison pour laquelle je vous demandais un cours de danse mais sous votre regard narquois et piqué par votre esprit moqueur, mais néanmoins également compréhensif, je me suis retrouvé contraint pour ma plus grande honte à vous avouer que c’était ma femme qui m’avait envoyé à vous pour que vous développiez ma sensualité, que je sois moins rustre, qu’elle accepte de jeter à nouveau un oeil sur moi et afin que cette situation si humiliante où mon rôle de mari défaillant remplacé par une femme prenne fin.

Je pensais que vous alliez me demander de me changer au vestiaire avant de faire les exercices d’assouplissement. Au lieu de ça vous m’avez demandé, à ma grande surprise, de me déshabiller devant vous. et de le faire sensuellement ! Je dois avouer que j’étais terriblement gêné : habituellement, c’était ma femme qui faisait des strip-tease pour moi… Je me sentais tellement gauche à enlever mon jeans sous vos yeux scrutateurs, vos conseils bien qu’amicaux comme d’y aller lentement me mettaient mal à l’aise parce qu’ils soulignaient à quel point j’avais d’énormes progrès à faire et que je partais de très bas.

J’ai été encore plus embarrassé quand vous m’avez demandé de vous embrasser les pieds de manière excitante. Là encore, ce sont vos conseils bienveillants dits sur ce ton simple et amusé mais si mortifiant qui révélaient à mes yeux comme aux vôtres ma candide inhabileté : au lieu de déposer de légers petits baisers sur vos pieds et mollets musclés, je devais entrouvrir mes lèvres, sortir légèrement ma langue et faire de petites caresses lascives et humides du plat de ma langue le long du galbe de vos muscles. Le conseil était tellement évident que j’étais confus que vous me le fassiez…

Puis, je ne sais pas exactement ce qui s’est passé, je me suis retrouvé allongé sur le dos nu sur le sol les pieds entravés en l’air, le cul offert malgré mes vigoureuses protestations. mais vous m’aviez convaincu : si je voulais vraiment retrouver ma femme, j’avais besoin non seulement que vous m’appreniez à me dévêtir de sorte à éveiller son désir, à embrasser ses pieds et ses jambes comme si j’étais une belle salope pour exciter ce désir naissant, mais j’avais surtout besoin que vous m’appreniez à lui faire l’amour. Je me refusais à l’admettre, mais grâce à vous l’évidence s’imposait !

Vous avez alors saisi une énorme bite en caoutchouc. Vous étiez à la fois magnifique et terrifiante à voir, vous debout phallique et triomphante et moi offert et vulnérable au sol. Vous vous êtes approchée, je pouvais vous admirer éblouissante et superbe au milieu du V dessiné par mes jambes. vous vous êtes agenouillée et… ce fut un cours magistral de baise, un festival d’étoiles dans la peau et dans la chair pendant une heure, ma tête qui a sauté au septième ciel comme un bouchon de champagne à force d’être autant secoué ! un enflammement à moins que ce fut une illumination anale. la suite, je ne m’en rappelle simplement plus, tout est confus, tout ce que j’en retiens, c’est que vous avez été toute une heure une baiseuse extraordinaire, une enculeuse sans égal !

Merci pour la leçon Madame ! »

 

Photo d’Alice de Montparnasse.

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