De la discipline

OBÉISSANCE EN SILENCE

Sois mon toutou ! – Vertiges de l’autorité

Moi, stricte.
Vous : courbé la canne, discipline anglaise. Plié sur mes genoux pour la fessée, discipline française ?

Moi, hautaine.
Vous : debout, échine basse, yeux baissés. Parole contrôlée, deux mots à la fois, à choisir avec soin. Raté ? Sanction, paire de gifles !

Moi, méprisante.
Vous : à genoux, rabaissé, forcé à ramper, lécher, ranger, astiquer (et pas les bijoux de famille, croyez-moi). Premier de corvée, un destin.

Moi, abusive.
Vous : à quatre pattes, en laisse et collier, prêt pour la promenade ou le pathétique frottement sur la jambe de Madame, assis-debout-couché-à la niche-aboie, sale clebs !

Moi, terrible.
Vous : joue en terre, croupe levée et cul écarté, cerveau lavé et cheveux rasés, dressé, battu et abandonné, flaque sur le sol. RIP, homoncule.

Moi, grande.
Vous, petit. Tout tout petit.

Old school, souvenirs de pensionnat

Moi, rouage principal de l’éducation nationale.
Vous : transi sous une douche glacée, sorti pour la rouste et recollé sous le jet, oreilles tirées, puni pour rien et récompensé de même, bouche lavée au savon à la moindre protestation, corrigé à la ceinture à la plus infime rébellion,
et comment cela se finit-il, Maîtresse ?
Au coin avec un bonnet d’âne, abruti !

Aller plus loin dans la discipline ?