Erosphère, Puissance de la douceur

Et vous, que faites-vous ces prochains jours ? Moi, je serai à Erosphère, un festival extraordinaire de créativité érotique, ludico-sexuel et BDSM, dans lequel je donne un atelier créé par mes soins, sur un thème qui me tient à coeur : Puissance de la douceur, au titre inspiré par l’ouvrage de la psychanalyste Anne Dufourmantelle.
Pendant plusieurs jours je vais me plonger dans une intense bulle de jeux, d’amitiés, de connexions rares… Hâte !

Le descriptif de l’atelier ?

Si je vous dis BDSM, à quoi pensez-vous ? Sans doute à fouet, coups, menottes, contraintes, sévérité, humiliation… Et sans doute pas à douceur, caresse, étreintes, baisers, tendresse. Pourquoi ? Peut-être parce que dans la plupart des esprits, dominer, c’est se montrer sévère, intraitable, brusque voire brutal, mettre à genoux, briser les résistances… quitte à faire taire, en soi (et en l’autre), la petite voix qui aspire à une connexion plus délicate. Et si on laissait enfin cette voix s’exprimer, trouver sa place au cœur du lien d’autorité ?

Jouer tendre peut être jouer dur. Douceur ne signifie pas mollesse, ni manque d’exigence. Au contraire, la douceur est une force. La douceur est une puissance.

Libérons-la.