Artiste de la viande
Sortie de la dernière de mes nouvelles, lue par mes soins. Un texte cru, servi à point, pour fins gourmets en quête de sensations fortes.
C’est ici !
La prise de son est professionnelle, ainsi que le mixage. En photo : soir de lecture derrière le micro, dans le Salon Incivil à côté du Cruel Boudoir…
Extrait : J’embrasse Tess à pleines dents avant de lui cracher en plein front. Mon crachat roule le long de son nez alors que, langue tendue, elle essaie de l’attraper comme le pompon du manège. Entre nos peaux sa robe est une intruse. Je l’en débarrasse pour qu’elle en émerge, nimbée du rose poudré de sa camisole. Camisole, un mot à double-sens qui aiguise mes cruelles chatouilles. Aucun millimètre de ma prisonnière n’échappe à ma diligence. Écarlate, en sueur, elle se trémousse en gloussant, partagée entre l’égal besoin de s’assujettir et de m’échapper, cuisant dilemme qui me fait lui chantonner
« Danse, ma douce, danse, ma dure, danse, ma chose, tu es si touchante quand tu danses pour moi, rien que pour MOI ! »
