La Loi du Talon

S’il est un point sur lequel ma trinité féminine s’accorde, c’est de cultiver ce qui s’use le moins à mesure que l’on s’en sert : l’exercice de sa liberté.

Le livre est disponible en librairie (sur commande pour celles qui ne l’ont pas en rayon), sur Internet ou sur le site de mon éditeur. 

Mon mot sur mes mots

J’ai tout d’abord baptisé La Loi du Talon d’un titre accrocheur, Du foutre dans la tête, avant de me raviser : qui oserait s’afficher en public avec un tel livre ? Étalée sur plusieurs années, sa rédaction fut un lent processus jubilatoire, aride et nécessaire, car le temps était enfin venu de parler avec ma voix de Domina-autrice professionnelle.
Dominautrice ? Oui, parfaitement.

Ni racoleur ni pornographique, La Loi du Talon contient toutefois des scènes explicites : nombre d’hommes, pour pouvoir exister, ont besoin de se réconcilier avec eux-mêmes sous le poinçon d’un talon ou les zébrures d’une cravache. Et quelques femmes comme moi, Alda Mantisse l’autrice, mon héroïne Saskia ou son avatar Maîtresse Malourène répondent avec bonheur, humour, conscience, appréhension et parfois dégoût, à ces besoins.

Dérangeante, La Loi du Talon l’est sans doute par son propos et son style tour à tour sobre, lyrique, tendre et cru – les caresses en paire de claques faisant recette, les Maîtresses n’en sont pas avares. Mon souhait le plus cher serait ce texte fasse bouger les lignes de ce qui est souvent jugé inacceptable, tordu, pervers… incompréhensible. S’il est un point sur lequel ma trinité féminine s’accorde, c’est de cultiver ce qui s’use le moins à mesure qu’on s’en sert : l’exercice de sa liberté

 

Un mot de lecteur

« Madame,
Recevez mes compliments sincères pour votre livre. J’en avais guetté la parution avec beaucoup d’entrain, et sa lecture ne l’a pris guère plus de ce que durent les roses, l’espace d’une soirée et d’un matin.
J’ai toujours été amateur de vote plume, et retrouver le plaisir de la belle littérature m’a enchanté. J’ai craint pour vous dans ces moments où vous croisez des âmes égarées et menaçantes, été touché des références et de l’amour porté aux femmes fortes de votre famille, et apprécié l’authenticité et la sagacité, mais aussi les questionnements au long de votre chemin, ou celui de Saskia.
J’ai adoré la façon dont vous dépeignez vos amis, vos conseils, les relations qui vous unissent. Et aussi les liens tissés dans l’instant ou au plus long cours avec les hommes, amours, amants ou clients.
Je vois souhaite tout le succès pour votre merveilleux ouvrage.
Vous faites du bien ! »
A.

Le mot de l’éditeur

Au-delà de la plongée dans les coulisses du BDSM, de la fascination que cet univers peut provoquer, ce texte fait bouger les lignes de ce qui est souvent jugé inacceptable, tordu ou pervers.
La justesse de l’écriture nous fait rapidement oublier le folklore et notre voyeurisme se meut en un profond attachement envers Saskia, cette Maîtresse Femme qui fait le mal, si bien.

C’est l’histoire d’une femme…

Saskia, Française d’une trentaine d’années, vit aux Philippines. Du plus loin qu’elle s’en souvienne, son enfance a eu un goût de sel : elle entretient un rapport particulier au corps. Le sien d’abord, ses pieds nus qui, gamine, l’éblouissent par leur beauté. Ceux des autres, ensuite, des corps à brutaliser, aimer, conquérir, soumettre, révérer…
Après une histoire ratée avec un fétichiste des pieds hollandais, Saskia retourne en France et décide de concrétiser ce projet qu’elle nourrit depuis dix ans : se lancer en tant que Dominatrice professionnelle. Aidée de ses ami·e·s et d’une thérapeute, elle essuie les plâtres des débutantes, plonge dans le tourbillon des fantasmes masculins drôles, étranges ou tristement prévisibles, s’interroge, s’enthousiasme et s’indigne, mène des « séances » mémorables comme pitoyables, se confronte à ses limites et parfois au danger qu’implique le travail du sexe dans un pays où les lois le rendent si difficile.

La Loi du Talon, publié sous le nom d’Alda Mantisse, éditions La Musardine.

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