Lectorture

Lectorture, lecture et torture… La philosophie au Cruel Boudoir.

Attaché sur ma croix de saint-André, cellophané au sol à ma merci, enfermé dans le noir de mes Oubliettes, collier au cou, pinces sur les tétons, devenez mon « entendeur (in)volontaire » comme mon souffre-douleur.

Imaginez un parfait décor bourgeois. Un appartement haussmannien, des bougies, de la musique classique.
Au centre, Maîtresse des lieux, une femme. Moi. Blonde ou brune, en robe de soirée, tailleur ou déshabillé de soie.

Imaginez que je vous lise les terribles paragraphes de la nouvelle que je viens d’écrire, un véritable joyau noir. Chaque chapitre, cruellement ciselé, évoque des tourments très « sadiens »… L’une après l’autre, chaque partie du corps y passe, car chacune mérite son traitement particulier.

Vous bien sûr, vous ne faites pas que m’écoutez. Ce serait trop simple. Vous subissez.
Mes mots d’abord, qui lentement se frayent un chemin dans votre cerveau.
Mes mains ensuite qui, entre chaque chapitre, viennent rectifier ce qui doit l’être : votre maintien, mes instruments qui vous piquent, vous caressent et vous pincent, les lumières, la musique…
Ma fantaisie enfin, qui se nourrit de mon texte et de vos réactions pour improviser d’autres tourments.

C’est la philosophie au Cruel Boudoir. Délicieuse et insupportable, ou plutôt insupportablement délicieuse.

Mots-clés : anal, contraintes, fétichisme, humiliation, masochisme, mindfuck.

Pour aller plus loin : le témoignage de Marthe qui, pour mon plus grand plaisir, a eu l’honneur de la première de Lectorture !