Perte de contrôle

Après avoir pris rendez-vous avec Madame Lule et suivi ses instructions, j’arrivai au pied de l’immeuble. À l’heure qu’elle m’avait indiquée, je l’appelai pour obtenir les dernières informations pour me rendre chez elle.
Lorsque je suis rentré, j’ai remarqué que Madame Lule m’attendait à l’entrée. Elle était sublime en portant une magnifique robe bleue fendue, des collants, des escarpins et un sourire qui l’a rendait radieuse. En sortant de la salle de bains nu, je me rendis devant la porte où Madame Lule se trouvait derrière.
Je toquai à la porte et j’entendis Madame Lule m’autoriser à entrer dans son cruel boudoir : l’Alambic. J’ouvris la porte et j’observa Madame Lule assise sur un fauteuil, les jambes croisées en train de m’attendre. Je me positionnai devant elle, debout, et m’expliqua les règles pour la séance. Pendant que l’on discutait des règles, de mes limites et des pratiques que je voulais découvrir, elle m’a invité à me mettre à genoux et à lui masser ses pieds. N’ayant jamais massé de pieds jusqu’à ce jour, je ne savais pas si ce que je faisais était bien ou non, relaxant, douloureux et je n’osais pas prendre d’initiative par crainte de commettre une maladresse.
Au bout de quelques minutes, Madame Lule m’avait fait comprendre que je n’étais pas un spécialiste pour masser les pieds et elle avait tout à fait raison.

Après avoir terminé notre discussion, je restai à genoux et elle commença par me mettre un collier et des menottes autour de mes poignets. Ensuite, elle les a attachés derrière mon dos et mis un bâillon dans ma bouche. À la suite de cela, Madame Lule est partie récupérer une roulette de Wartenberg qui est une roulette avec des piques. Elle a commencé par utiliser cet instrument en le posant sur mes aisselles et en le faisant rouler jusqu’à la cuisse en passant bien évidemment sur mes tétons. La sensation de cet instrument était à la fois douloureuse à certains endroits mais paradoxalement réjouissante notamment sur les tétons.

Après quelques minutes, je me suis rendu compte qu’en portant un bâillon, il n’était pas possible d’avaler la salive même si j’essayais à plusieurs reprises sans succès. Tout de suite après, j’ai ressenti une bouffée de chaleur et une sensation de vertige qui s’accentuait au fil du temps. Je me suis dit que cela allait passer rapidement mais malheureusement ce n’est pas ce qu’il s’est passé. Plus les secondes défilaient, plus je sentais que j’allais perdre l’équilibre.
À ce moment-là, je me suis dit que je ne pouvais pas lui demander d’arrêter alors qu’on avait à peine commencé depuis seulement cinq minutes. Quelques secondes plus tard en sentant mon corps me lâcher, à contrecœur, je lui ai dit que « j’avais du mal à respirer avec le bâillon » mais en le portant, mes mots n’étaient pas intelligibles mais Madame Lule s’est très vite rendue compte que je n’étais pas dans mon état normal et de ce fait, elle s’est pressée de retirer mon bâillon et de détacher mes mains derrière mon dos.
Je me suis tout de suite assis pour reprendre mes esprits. Pendant ces quelques minutes de repos, je me suis rendu compte que mes mots pour exprimer ma détresse « j’ai du mal à respirer » n’étaient pas les bons car il aurait fallu que je lui dise le mot « rouge » pour que Madame Lule comprenne tout de suite qu’il y a un problème. En disant « j’ai du mal à respirer », ces mots peuvent être pris comme des paroles accentuant ma soumission pendant le jeu D/S et non pour alerter d’un problème.

Après avoir repris des forces, Madame Lule m’a dirigé vers la croix de Saint-André. Elle me positionna face à elle et m’attacha aux chevilles et aux poignets en ayant les jambes et les bras écartés. Elle a ensuite utilisé plusieurs sangles pour maintenir mon corps à la croix de Saint-André.
À ce moment-là, je me suis rendu compte que je ne pourrai pas échapper aux supplices que j’allais subir et que j’étais à la merci de Madame Lule. Cette sensation de perte de contrôle était une expérience que je n’avais jamais vécu et que j’ai trouvé fabuleux.

Dans la foulée, pour accentuer les sensations, Madame Lule m’a mis un masque sur mes yeux me privant d’un de mes cinq sens. Elle a continué en utilisant la roulette de Wartenberg sur mon corps mais surtout sur mes tétons qui devenaient de plus en plus sensibles. De plus, en ayant le masque sur les yeux, je ne pouvais pas anticiper l’endroit où allaient se situer les piques de la roulette ce qui accentuait davantage les sensations.
Après cela, en utilisant ses ongles, elle a commencé par pincer mes tétons et j’ai senti au fil des secondes, que la pression augmentait et la douleur que je ressentais accroissait également. Au moment où elle a relâché la pression, j’ai immédiatement ressenti un sentiment d’apaisement mais également de plaisir. Pour intensifier ce bonheur, Madame Lule a posé une pince sur chaque téton et qui était reliée l’une à l’autre par une chaîne. Elle m’a ensuite contraint d’attraper cette chaîne avec mes dents mais pour saisir cette petite chaîne, elle a été obligée de tirer sur cette chaîne et donc de martyriser mes tétons.
Lorsque j’ai réussi à mordre la chaîne, j’avais la tête penchée vers le bas et bien évidemment, Madame Lule en a profité pour relever ma tête tout doucement m’obligeant à tirer davantage sur mes tétons qui devenaient de plus en plus douloureux. Elle a par la suite retiré ces pinces en m’incitant à inspirer ce qui a provoqué un sentiment de délice.

Pour continuer, Madame Lule m’a détaché, retiré mon masque puis m’a retourné pour me retrouver dos à elle en restant sur la croix de Saint-André. Elle a commencé par me fouetter avec un fouet sur tout le corps. Elle a ensuite poursuivi avec un martinet qui comportait des bouts de métal aux extrémités des lanières. Je ressentais que ces coups avec ce martinet étaient plus intenses, plus lourds et faisaient rougir ma peau plus rapidement.
Après cela, Madame Lule m’a fait découvrir un autre instrument, une langue de dragon. Cet instrument provoquait une sensation différente parce que les coups étaient plus secs.
Le quatrième instrument était une canne. Comme elle a pu me l’expliquer, les coups sur mes fesses étaient plus cinglants, plus intenses et plus douloureux.

Pour continuer la séance, Madame Lule a décidé de me détacher et de me faire allonger au sol sur le dos. Elle m’a de nouveau mis le masque sur les yeux pour ne pas voir ce qu’il allait m’arriver. Après quelques instants, elle est arrivée auprès de moi et a commencé par m’attacher avec plusieurs sangles, peut-être cinq, six voir plus, je ne sais plus.
En fin de compte, j’étais immobile comme une momie sans la possibilité de bouger. Madame Lule m’a proposé de lui lécher les pieds, ce que j’ai fait avec plaisir. Elle s’est ensuite levée puis a piétiné mon corps en attrapant des chaînes fixées au plafond.
Après cela, elle m’a détaché et libéré de mes contraintes. Nous avons discuté de la séance que nous avons vécu afin de connaître mon ressenti sur certaines pratiques.

Avant mon départ, je lui ai offert une tablette de chocolat noir sachant qu’elle avait une préférence pour cette gourmandise. Et c’est sur cela que je suis parti rentrer chez moi. Les jours qui ont suivi, une mélancolie que je n’avais jamais vécu m’envahissait dès que je me remémorais les moments que j’ai pu vivre.
Cette nostalgie n’était absolument pas due à une déception mais tout simplement une prise de conscience de la chance d’avoir vécu cette séance extraordinaire avec Madame Lule.

Témoignage de K, après notre première séance.