Madame Lule

Dominatrice à Paris

Moments vécus

Ici se déposent les traces du tourbillon de nos rendez-vous : récits de rencontres, extraits de lettres, échanges inspirants.

Vos envies parfois animales et sadiques
Vos envies parfois animales et sadiques
13/09/2023

Avec le début de séance autoritaire et très simple, vous au-dessus, et moi en dessous  sur le carrelage, je me suis senti vite en confiance et ça m’a permis de lâcher prise rapidement.

J’ai aimé l’atmosphère que vous créez, avec une certaine distance quand il faut, une dimension mystère aussi, et des contacts physiques plus engagés et plus sensuels à d’autres moments.

J’ai aimé l’environnement en général (y compris musical), vos différentes tenues, votre sourire énigmatique et vos expressions faciales qui traduisaient à la fois votre instinct de domination, mais aussi vos envies parfois animales et sadiques.

J’ai apprécié l’alternance des moments où vous êtes plus réservée, avec les autres moments où vous vous laissez aller beaucoup plus à vos pulsions.

J’ai beaucoup apprécié le travail des tétons, les étranglements et adoré les face-sittings, appuyés et suffisamment longs où vous chevauchez mon visage avec des mouvements de va-et-vient, tout en gardant souvent le contact avec mes yeux et en me laissant respirer 2 ou 3 secondes seulement avant de vous rasseoir impitoyablement.

J’ai aimé tous ces moments où vous calez votre propre rythme d’action sur celui de mes respirations/gémissements/émotions.

Bref je n’avais jamais vécu une séance comme ça, et j’ai hâte de recommencer bientôt si vous m’y autorisez.

Vous appartenir
Vous appartenir
06/09/2023

Allongé sur le dos, presque en position foetale, au milieu de votre boudoir, pieds, mains et tête coincés dans un carcan, je vous écoute me parler immobilier et vente aux enchères. De temps en temps, comme si de rien n’était, vous passez nonchalamment une roulette sur mes cuisses ou sur mon sexe. Malgré la douleur, je suis bien. Très bien même tant le fait de vous voir rire de me faire souffrir excite ma libido.

La séance est terminée depuis plusieurs minutes mais vous avez décidé de la prolonger pour essayer un nouvel accessoire (le carcan donc) et profiter de cette occasion pour me torturer gentiment.
L’espace d’un instant, je m’imagine à votre place, devant le tableau de cet homme que vous connaissez à peine. Parfaitement immobilisé, dans une position franchement humiliante, les parties génitales offertes et l’anus écarté. Vous ne semblez nullement gênée, vous faites comme si nous prenions un verre en discutant de la pluie et du beau temps. Moi, je joue le jeu et vous réponds tant bien que mal. De temps en temps, je tente même un trait d’humour qui fait apparaître un sourire sur votre visage.
Vous me dites que vous voulez me prendre à nouveau. Devant mon hésitation vous renoncez, je suis en effet rincé. Quelques minutes plus tôt, vous m’avez fait vivre un orgasme d’une intensité inouïe, suivi de près par un orgasme anal totalement inattendu. Une première pour moi et la découverte haute en couleurs de nouvelles sensations : un feu d’artifice sensoriel qui a soudainement embrasé et électrifié l’ensemble de mon corps.
Ces deux orgasmes, je les ai vécus allongés sur le dos, les mains attachées aux pieds, les pieds accrochés à des chaînes, les chaines fixées au plafond.
Vous êtes face à moi, entre mes jambes et me sodomisez, alternant coups de reins puissants sans concession et étreintes douces et voluptueuses. Vous essayez plusieurs tailles de godes. Le plus gros est trop gros, le plus petit, trop petit, une taille intermédiaire semble faire l’affaire. Enfin, je crois, parce que, dans ma position, je ne vois pas grand chose, je ne peux que ressentir. Ressentir le plaisir d’être baisé, d’être votre soumis, d’être utilisé comme un objet sexuel. Vous appartenir. Ne plus avoir de pouvoir de décision, ne pas même en avoir l’envie : être ce que vous désirez que je sois.
Chacun de vos coup de reins est ponctué par le cliquetis des chaînes qui prolongent mon corps en accord avec le tempo de la musique qui provient de la pièce d’à côté : un orchestre sensuel de sons, d’image et de sensations. Parfois vous accélérez brutalement le rythme, je gémis, crie de douleur ou de plaisir, je ne sais pas. A d’autres moments, vous ralentissez, me sussurrez quelques mots à l’oreille et accélérez à nouveau. Las, vous me retirez la cage de chasteté.
Cette cage, vous l’avez posée sur mon sexe quelques minutes auparavant en prenant soin de ne pas me pincer la peau.
Mon sexe ne semble pas d’accord. Il se débat, se rebiffe, se tend,  cherche l’érection par tous les moyens. Vous l’y aidez, l’encouragez avec votre vibromasseur mais rien n’y fait : le métal de la cage est trop solide. Je suis frustré mais c’était bien votre objectif. Vous me le confirmez avec un sourire doucement sadique.
Assise sur mon visage, ce sont bien des pinces que vous accrochez maintenant à la peau de mes testicules. Je ne vois pas mais je sens. Et surtout je me souviens. Je me souviens que ce qui fait mal ce n’est pas la pose mais la dépose, que la douleur est à venir et que je suis en sursis. Sursis de courte durée puisque une pince se décroche à l’occasion d’un faux mouvement : la douleur est pointue et précise, chirurgicale presque, mais disparaît aussi vite qu’elle est apparue : j’ai le sentiment qu’une aiguille vient de transpercer la peau de mon testicule.
Avant de subir ces tourments, je me trouvais face à vous, à genoux, les mains accrochées derrière le dos. Vous, assise confortablement sur une chaise, bien droite, vous me pincez les tétons et me tirez les cheveux ; m’enfoncez votre main au fond de la gorge ou me plongez la tête dans vos seins. Je suis balloté, secoué mais le simple fait d’avoir les mains accrochées derrière le dos m’excite terriblement. Des images tournent dans ma tête, je me projette, imagine tout ce qui va m’arriver mais vous me faites revenir à la réalité par une gifle, presque une caresse.
Pris au dépourvu, je pousse un cri de surprise, qui semble vous surprendre aussi. Vous voilà arroseuse arrosée!
Il y a cette question que vous me posez et dont je n’ai pas la réponse. Une règle du jeu que vous m’aviez expliquée l’année passée, je n’en ai aucun souvenir. Et cela ne vous convient pas du tout, vous exigez que j’y réponde correctement. C’est le début de la séance mais mon esprit est déjà embrumé, je n’arrive pas à réfléchir : je me triture les méninges, bredouille, essaie de me souvenir mais ça ne vient pas. Foutu pour foutu, je tente un coup de bluff en reformulant différemment une réponse que j’avais déjà faite. De toute évidence, on ne vous la fait pas, vous décelez tout de suite l’arnaque. Je crains de subir votre courroux mais vous n’en prenez finalement pas tant ombrage que ça. Me voila presque déçu.
Je me revois sur le quai du métro une demi heure plus tôt. Je regarde l’heure fébrilement, j’ai peur d’être en retard. Pour passer le temps, j’essaie de parcourir quelques pages de mon bouquin sans succès. Voilà un an que je ne vous ai pas vue, je suis anxieux et impatient, nerveux et excité. Vais-je tenir la séance ? Serai-je à la hauteur de ce que vous attendez ? Vais-je prendre du plaisir?
Je me dis qu’il y a une part de risque à réaliser des fantasmes, à passer de l’idéal au réel :  risquer d’être déçu, de constater que le ressenti physique est trop éloigné du ressenti imaginé.  Mais je sais maintenant, grâce aux deux séances que j’ai déjà faites avec vous, que la clef d’une séance est la confiance : confiance en moi, bien sûr, mais surtout confiance en vous qui me guidez dans cette exploration avec tant de finesse, d’intelligence et d’élégance.
Ragaillardi par ces réflexions je monte dans le metro, impatient de découvrir ce que vous me réservez, heureux de passer à nouveau du temps avec vous.
Témoignage de J.
Incarnation de la tentation
Incarnation de la tentation
23/08/2023

Severin, fétichiste de la fourrure, m’a écrit ce poème après notre première séance en début de printemps.

 

À Madame Lule, vêtue d’un manteau de fourrure,
Je vous écris ces mots empreints de ferveur.
Severin, votre humble serviteur,
Fasciné par votre splendeur,
Vous dédie cette ode, telle une offrande à votre candeur.
Dans votre manteau de fourrure, vous êtes envoûtante,
Tel un tableau vivant, d’une grâce déconcertante.
Votre présence émane d’une aura envoûtante,
Et mon cœur, subjugué, se déclare à votre servante.
Madame Lule, vous incarnez la Vénus à la fourrure,
Une déesse de la luxure, de l’amour et de l’aventure.
Votre élégance est un appel à la soumission,
Et mon âme s’abandonne à vos moindres intentions.
La douce caresse de votre manteau sur votre peau,
Éveille en moi un désir, un besoin ardent et nouveau.
Le parfum des fibres, empreint de mystère et de séduction,
Guide mes pensées vers des contrées d’extase et de passion.
Madame Lule, je m’agenouille devant votre charme,
Votre présence brûlante consume mes sens, désarme.
Acceptez ce témoignage de mon amour et de ma dévotion,
Car, en votre présence, je perds toute notion de raison.
Que votre manteau de fourrure devienne notre sanctuaire,
Où les désirs et les plaisirs fusionnent sans frontière.
Severin se soumet, avec délice et délectation,
À votre pouvoir suprême, à votre domination.
Madame Lule, femme ensorcelante et mystérieuse,
Sous votre manteau de fourrure, l’amour devient une muse.
Mon cœur, mon corps et mon âme vous sont offerts,
Car vous êtes la Vénus à la fourrure, mon unique repère.
Que cette ode exprime ma passion et mon adoration,
Pour vous, Madame Lule, incarnation de la tentation.
Puissiez-vous, dans votre manteau de fourrure si précieux,
Conduire mes sens vers l’extase, vers l’amour le plus audacieux.

Une véritable aventure de plaisir
Une véritable aventure de plaisir
02/08/2023

Madame,

 

Mettre par écrit ce tourbillon d’émotions et de sensations vécu avec vous n’est pas chose facile. J’arrivais chez vous la boule au ventre, peur de mal faire, vous décevoir et ne plus jamais vous revoir. Moins d’une minute vous a suffit pour me déstabiliser. Je perdais pied, incapable de trouver un porte manteau qui était sous mon nez, embrouillé avec mes deux pieds, ne sachant plus quelle chaussure je devais enlever.
Le stress montait en moi, je me disais que je commençais très mal, que j’étais en train de louper mon examen de passage. Heureusement que toutes mes maladresses et mes fautes de langage vous faisaient rire.

 

Une fois douché, j’entrais dans votre boudoir et là commençait un rêve éveillé. Vos mains gantées de cuir qui m’enivraient, vos pieds magnifiques qui me donnent envie de leur faire l’amour, vos jambes habillées de nylon, une véritable aventure de plaisir. Je découvrais l’électricité, la roulette, les gifles, vos crachats, la cire, vos doigts, ces vibrations dans mon cul, votre champagne tout chaud qui me mettait des frissons dans le dos.
La puissance de vos claques sur mon épaule qui laisse un joli hématome. Tout cela avec une bienveillance qui ne me laisse que des souvenirs de plaisirs. Un peu fier de rentrer avec ses marques, vos marques. Fier aussi lorsque je me lève de mon siège SNCF et que je vois toutes ces perles de cire qui se sont décollées, « que mes voisins de wagon ont dû penser » (sourire).

 

Pour moi la jouissance est dans l’obéissance, jouir, c’est vous obéir, c’est votre plaisir. 2 heures se sont écoulées, je ne les ai pas vu passer, vous non plus vous me direz. Au boudoir infernal vous m’invitez, je contiens ma joie mais j’ai envie d’exploser. Comment ai-je pu mériter ? Peu importe, c’est vous qui le décidez.

 

Je vous quitte, heureux de ce qui vient de m’arriver. Merci Madame pour tout le bonheur que vous me procurez.

 

F., votre apprenti soumis dévoué.

Her blood red nails
Her blood red nails
26/07/2023

Once more a restless night slowly goes by
Eyelids finally drop like heavy scales
as I think about dearest Lule-aby
til I’m dreaming about her blood red nails

 

On my face lie her wiggling scarlet toes
Curled and purring under her feet I stay
Chuckling she leans and looks at me up close
A flick of her heel pushes me away

 

From my sleep I bluntly arose
A blood red stain marks the flooring
for I fell hard right on my nose
from the couch where I was snoring.

Ecrit par : Flonflons.
Cours magistral de baise
Cours magistral de baise
19/07/2023
Il y a quelques temps, G est venu dans mon Alambic pour un jeu de rôles très amusant…
Voici son récit.

 

« J’étais un mari désespéré et tourmenté par sa femme qui l’ignorait et le délaissait pour une autre femme. La leçon de danse que j’attendais pour développer ma sensualité qui me faisait tant défaut à ses yeux n’a pas été exactement telle que je l’imaginais mais elle fut salutaire !

En me retrouvant face à vous, je confesse que j’ai été désarçonné par votre personnalité assez magnétique. Je cherchais le moins possible à vous dévoiler la honteuse raison pour laquelle je vous demandais un cours de danse mais sous votre regard narquois et piqué par votre esprit moqueur, mais néanmoins également compréhensif, je me suis retrouvé contraint pour ma plus grande honte à vous avouer que c’était ma femme qui m’avait envoyé à vous pour que vous développiez ma sensualité, que je sois moins rustre, qu’elle accepte de jeter à nouveau un oeil sur moi et afin que cette situation si humiliante où mon rôle de mari défaillant remplacé par une femme prenne fin.

Je pensais que vous alliez me demander de me changer au vestiaire avant de faire les exercices d’assouplissement. Au lieu de ça vous m’avez demandé, à ma grande surprise, de me déshabiller devant vous. et de le faire sensuellement ! Je dois avouer que j’étais terriblement gêné : habituellement, c’était ma femme qui faisait des strip-tease pour moi… Je me sentais tellement gauche à enlever mon jeans sous vos yeux scrutateurs, vos conseils bien qu’amicaux comme d’y aller lentement me mettaient mal à l’aise parce qu’ils soulignaient à quel point j’avais d’énormes progrès à faire et que je partais de très bas.

J’ai été encore plus embarrassé quand vous m’avez demandé de vous embrasser les pieds de manière excitante. Là encore, ce sont vos conseils bienveillants dits sur ce ton simple et amusé mais si mortifiant qui révélaient à mes yeux comme aux vôtres ma candide inhabileté : au lieu de déposer de légers petits baisers sur vos pieds et mollets musclés, je devais entrouvrir mes lèvres, sortir légèrement ma langue et faire de petites caresses lascives et humides du plat de ma langue le long du galbe de vos muscles. Le conseil était tellement évident que j’étais confus que vous me le fassiez…

Puis, je ne sais pas exactement ce qui s’est passé, je me suis retrouvé allongé sur le dos nu sur le sol les pieds entravés en l’air, le cul offert malgré mes vigoureuses protestations. mais vous m’aviez convaincu : si je voulais vraiment retrouver ma femme, j’avais besoin non seulement que vous m’appreniez à me dévêtir de sorte à éveiller son désir, à embrasser ses pieds et ses jambes comme si j’étais une belle salope pour exciter ce désir naissant, mais j’avais surtout besoin que vous m’appreniez à lui faire l’amour. Je me refusais à l’admettre, mais grâce à vous l’évidence s’imposait !

Vous avez alors saisi une énorme bite en caoutchouc. Vous étiez à la fois magnifique et terrifiante à voir, vous debout phallique et triomphante et moi offert et vulnérable au sol. Vous vous êtes approchée, je pouvais vous admirer éblouissante et superbe au milieu du V dessiné par mes jambes. vous vous êtes agenouillée et… ce fut un cours magistral de baise, un festival d’étoiles dans la peau et dans la chair pendant une heure, ma tête qui a sauté au septième ciel comme un bouchon de champagne à force d’être autant secoué ! un enflammement à moins que ce fut une illumination anale. la suite, je ne m’en rappelle simplement plus, tout est confus, tout ce que j’en retiens, c’est que vous avez été toute une heure une baiseuse extraordinaire, une enculeuse sans égal !

Merci pour la leçon Madame ! »

 

Photo d’Alice de Montparnasse.

La symphonie fantasmagorique
La symphonie fantasmagorique
12/07/2023

 

Comme je vous l’ai écrit cette rencontre pour moi a été magique, un vrai petit chef-d’œuvre, inimaginable pour une première rencontre. En fait, c’était absolument incomparable à tout ce que j’avais vécu jusqu’à présent avec d’autres dominatrices. Mes autres expériences avaient toujours été dans un formalisme stéréotypé BDSM – hormis le social time.
Pendant les séances j’étais mutique, sauf demande des Maîtresses pour compter les coups, pour les remercier des mauvais traitements, ou de répéter à haute voix que j’étais « une  mer.. , une pu.. , etc. ». Cela faisait partie du cérémonial et la plupart du temps j’y trouvais du plaisir. Mais avec vous c’était totalement différent, dès le départ je me suis senti en totale confiance et décontracté – sans doute un peu trop puisque vous avez dû logiquement me rappeler à l’ordre avec votre voix suave mais ferme afin que je conserve un maintien respectueux devant vous.
Le ton était donné et cela m’a beaucoup plu.

L’entrée en matière progressive avec un mixte social time et le début de séance a été parfaite pour cette première rencontre.
Le premier vrai test sur la sensibilité de mes tétons m’a mis en condition. Je ne sais d’ailleurs pas si mon téton gauche auquel vous avez fait du bien en appliquant le précepte Synthol « ça fait du bien là où ça fait mal » est extrêmement sensible comme je le pense ou si l’avez traité avec une vigoureuse gentillesse qui vous ouvre des perspectives pour le futur.

Après quelques ablutions, je me suis présenté devant la porte de l’Alambic et j’ai actionné le heurtoir pour, après une courte attente, sauter dans l’inconnu. L’ambiance sombre et la musique m’ont tout de suite enveloppé et j’ai su que j’étais exactement à l’endroit où je voulais être avec une sublime Maîtresse-Femme qui allait jouer sa partition sur mon corps et mon âme.
La suite m’a confirmé mes premières impressions, la symphonie sensorielle que vous m’avez fait subir m’a subjugué. Après le rite de pose d’un collier actant ma soumission puis m’avoir conduit à la place privilégiée qui m’était réservée pour la séance, vous avez entamé l’exécution de votre première œuvre « la symphonie fantasmagorique » de Madame Lule en attaquant le premier mouvement  « tempête de sable sur un corps nu » qui a produit chez moi un éveil sensoriel incroyable, y compris lors des quelques rafales plus appuyées.
L’exécution a été faite d’une main de Maître(sse) et l’effet décuplé par votre voix mutine et votre regard malicieux et narquois. Cela a fait monter mes endorphines et m’a rendu joyeux. Comment pouvais-je imaginer que lors d’une rencontre avec une Maîtresse les impacts même piquants me rendraient hilare en me procurant une émotion inédite et jubilatoire ?

Après les mouvements se sont enchaînés dans un crescendo savamment dosé sans que le précepte Synthol « ça fait du bien là où ça fait mal » se démente. J’étais aux anges jusqu’à votre annonce de l’exécution du dernier mouvement « Toccata sans Fugue (possible) à la langue de dragon ». Mon allégresse s’est teintée d’une légère anxiété et j’ai craint de devoir recourir au code rouge afin d’arrêter l’exécution de votre œuvre. Fort heureusement il n’en n’a rien été mon corps a sublimé les cinglantes caresses de la langue de dragon , même ma verge a semble-t-il apprécié le traitement qui, il est vrai, a été assez doux dans son cas en voulant indiquer le nord magnétique.
L’exécution de cette première œuvre achevée vous avez enchaîné (si j’ose dire) ce concert sensoriel par un morceau pour cordes. Un morceau nostalgique pour moi avec le bondage des pieds, une attention de votre part qui m’a profondément ému. J’ai cru un moment que cette partie serait plus statique mais là encore en bonne cheffe d’orchestre vous avez su utiliser votre baguette pour impulser le tempo et battre la mesure sur ma voûte plantaire.
Vous m’avez également fait découvrir le plaisir des chaînes, leur lourdeur et la froideur du métal est une sensation nouvelle et jouissive à explorer absolument. Cela contredit un dicton de mon cru « Là où il y a de la chaîne il n’y a pas de plaisir ».

Tout était parfait et j’ai même cru un moment que jouir n’était pas vraiment nécessaire pour cette première rencontre parfaitement réussie. La fin de la séance a complètement effacé cette pensée fugace. L’arrivée sur mon sexe de la boule vibrante noire m’a dans un premier temps comblé car une fois de plus vous avez titillé ma fibre nostalgique. Cependant très rapidement j’ai été très frustré car la vibration était insuffisante pour me faire jouir et j’ai cru que je ne parviendrais pas à un orgasme.
Je ne sais pas si cela était intentionnel de votre part mais ma frustration a été énorme sur le moment c’était une petite torture, j’étais prêt à tout pour que vous augmentiez la stimulation. Heureusement la magic wand blanche est arrivée qui associé aux impacts sur mes voûtes plantaires m’ont fait jouir dans un prodigieux orgasme. Jouir en étant attaché décuple les sensations et j’espère ne pas avoir sonorisé tout l’immeuble avec mes râles de plaisir.

 

Texte de Y.

Heureux les innocents
Heureux les innocents
05/07/2023

Madame,

J’ai trouvé votre livre captivant dès le début, riche en émotions, en parfaite cohérence avec l’univers que vous décrivez sur votre site et ce que j’ai pu ressentir pendant ce moment passé entre vos mains.
Votre le style d’écriture est fluide et facile à lire. Les descriptions des séances et le comportement des hommes étaient réalistes. Je m’attendais à pire sur leurs demandes.
Notre rencontre m’a permis d’imager certaines ambiances et de m’immerger pleinement dans votre univers. J’ai d’autant plus apprécié. Vous avez réussi à retranscrire vos principaux traits de caractère que j’affectionne particulièrement l’hypersensibilité, l’empathie, la passion et le perfectionnisme. Cela a ajouté une profondeur et une dimension supplémentaires à l’histoire.

L’un des aspects les plus remarquables de cette lecture est qu’elle m’a renvoyé les erreurs que j’ai pu commettre au travers de nos échanges aussi bien écrits que verbaux !
Votre Many employait l’expression « L’ignorance c’est le bonheur », j’ai l’habitude de dire « heureux les innocents ». Se remettre en question en permanence peut engendrer de la culpabilité et de grande souffrance. Les personnes qui ne connaissent pas, ou ne sont pas conscientes de ce quelles sont, peuvent être plus heureuses. Mais une connaissance approfondie et une compréhension de ce que nous sommes peuvent conduire à un plus grand épanouissement personnel et à une meilleure capacité à faire face aux défis de la vie.

Restez vous-même, ne changez rien, n’ayez pas de doute sur la qualité de vos séances.

Bien à vous
Très respectueusement

Vénus à la Fourrure
Vénus à la Fourrure
28/06/2023
Il se fait appeler F. F comme Fourrure, son péché mignon. J’ai reçu F. dans L’Alambic par un (déjà) chaud jour de printemps pour une séance de 3h… Formidable !
Merci pour ce moment délicieux. Vous avez su capter mon univers et jouer de mon fétichisme comme personne ne l’avait fait auparavant. J’ai découvert de nouvelles sensations et dépassé une limite que j’avais fixée, l’étouffement.
Vous avez su mesurer et adapter l’intensité de vos sévices au travers de nos regards ( le vôtre est gravé dans mon esprit ) et tester là où vous pouviez m’amener par vos paroles. Je n’ai jamais autant dit « OUI Madame » !
Je n’ai pas vu passer la séance, sûrement trop courte. Grâce à vous, le temps s’est arrêté. Je reconnais que je n’ai pas tardé à me coucher en rentrant à l’hôtel.

Petite précision,  il me sera difficile de ne pas penser fourrure. Peut-être un challenge que vous souhaitez relever ?

Ce que j’ai aimé ?
Absolument tout, vous avez su me mettre en confiance. Il n’y a rien que je n’ai pas aimé. Vous l’avez bien compris, avec la fourrure, mes limites sont repoussées.

Vous l’avez compris aussi, ma principale crainte était d’avoir des traces liées aux jeux d’impacts, ce qui ne m’a pas permit de me libérer totalement. Cela  ne doit pas les empêcher à partir du moment où la partie du corps, les outils et l’intensité sont adaptés. Merci de l’avoir fait et  respecté. Les marques sur les cuisses ont disparu dans les deux heures, ce qui est plutôt un bon signe, vous pourrez recommencer !

J’éprouve un réel plaisir à répondre à vos envies, à vous donner satisfaction. N’hésitez pas à jouer avec moi de ce que vous aimez. Désolé d’avoir ri pendant la séance, dites-moi si cela vous dérange. C’est le signe que j’étais bien avec vous, vous avez été ma Vénus à la fourrure.
Je peux être en admiration complète pour vous pendant notre séance ( ce qui a été le cas ) et revenir rapidement à la réalité (au bout de quelques heures quand même et en gardant en mémoire ce moment).
J’ai hâte d’être à l’hiver prochain. Entre-temps, j’espère avoir lu votre livre.
Femme fatale
Femme fatale
21/06/2023

J’ai rencontré L. à la séance de dédicaces organisée par la boutique Métamorph’Ose. L. pensait que La Loi tu Talon était érotique, moi je ne le pense pas, d’où l’idée de lui demander un compte-rendu de lecture. Le voici.

 

Madame,
J’ai lu votre ouvrage « LA LOI DU TALON » qui je dois vous l’avouer n’a pas manqué de m’enthousiasmer. Que dis-je…je l’ai dévoré !
À la question de votre aimable dédicace chez les Meta « …vous me direz, ensuite, si ce texte vous semble érotico-porno ? Biographique », je réponds : biographico-exotique, dramatico-fantasmatico-drôle. Un conte écrit par une femme fatale sans filtre, une conte salé-sucré, que l’on savoure d’une seule traite.
Il est de ces livres qui ne se perdront jamais dans l’oubli, et pourquoi pas les trouverons nous, un jour peut-être pour le plus grand des plaisirs des amateurs, portés à l’écran. Allez savoir…
Difficile de rester concis avec la qualité d’écriture de son auteur.

Vite, la suite !

Un admirateur.

Bienséance, déchéance
Bienséance, déchéance
14/06/2023

Nous montons l’escalier en silence, vous devant moi, Lorelei derrière. Je me sens comme un prisonnier sous bonne escorte. Nous pénétrons dans l’Alambic.
Dans l’entrée, vous reprenez la main sans me laisser une seule seconde de répit. Alors que j’ai encore mon manteau, vous me lancez avec un regard de défiance amusée :
– Sors ton sexe !
Je m’exécute lentement, encore sous le choc de cet ordre brutal auquel je ne m’attendais pas si tôt. Puis vous me faites faire une petite danse perverse dont vous avez le secret, m’obligeant à tourner sur moi-même, en faisant une pause de quelques secondes, coté pile et coté face.
Quand je suis de dos, vous me lancez juste un mot « bienséance » et quand je vous fait face, le sexe à l’air, bien dégagé de ma braguette, vous enchainez par « déchéance », pendant que Lorelei cherche à fixer mon regard troublé. Et puis plus vite, tourne, tourne encore, « bienséance, déchéance, bienséance, déchéance »… Ritournelle exhibitionniste qui m’emporte déjà dans un léger vertige. Vous riez de bon coeur de la créativité de votre perversité.

Puis direction la salle de bain. Plantée devant moi sur le seuil de la porte, Lorelei m’ordonne de me déshabiller. Elle remarque que la couleur de mes chaussettes est assortie à mon pull, violet.
– Enlève tout, sauf tes chaussettes et ton pull, ça sera plus joli comme ça, parce qu’à partir de maintenant, on va te faire faire tellement de trucs, ça va pas être très beau à voir aha !
Une fois à moitié nu, sexe et fesses à l’air, je découvre un élément de décor étrange. Alignés devant le lavabo, juste au rebord du meuble blanc, une dizaine de godes de toutes tailles et de toutes formes se dressent fièrement vers le plafond, comme une accumulation phallique.
Vous m’expliquez les règles du jeu :
– Tu vois ces 10 godes ? Alignés de 0 à 10. Et bien, pour te souvenir qu’on ne donne pas son numéro de téléphone à n’importe qui, tu vas sucer chaque bite dans l’ordre de ton numéro. Allez c’est parti ! Zéro, c’est celle-ci à l’extrême gauche, allez va la sucer !
Immobile, abasourdi par l’inventivité de cette punition, j’entends Lorelei me sortir de mon immobilisme :
– Allez, qu’est-ce que t’attends, va la sucer, et montre nous comme comme tu aimes ça aha !
Ce premier gode est de taille raisonnable, je baisse la tête et le prends dans ma bouche. Doucement. Lorelei se tient à ma droite, son visage très près du mien pour ne rien rater de ma première fellation.
– Attends, crache dessus, je veux que ça glisse bien !
Elle me dirige gode après gode, dans l’ordre des 10 chiffres de mon numéro de téléphone. Je suce toutes les bites du mieux que je peux, crachant sur tous les glands, descendant le plus loin possible, accélérant, ralentissant, parfois juste de la langue de bas en haut, et autour du gland.
Vous êtes un peu en retrait et m’encouragez en fessant mon cul. Mais c’est Lorelei qui dirige l’action, et qui impose le rythme et l’intensité. Elle appuie ma tête vers le bas et la maintient en deep throat, cherchant à me faire perdre mon souffle. Elle m’attrape par les cheveux pour passer d’une bite à l’autre, me donne des bifles avec les godes ruisselants que j’ai sucées, me couvrant le visage de ma bave, en rajoutant encore en me crachant dessus énergiquement.
Peu à peu, je perds tout contrôle de moi-même, je subis la domination sans concession, verbale et physique de Lorelei, qui redouble encore quand arrive le plus gros gode la rangée, un truc énorme, absurde. J’arrive à peine à le prendre dans ma bouche ouverte au maximum de ma mâchoire. Une fois le gland rentré, je ne peux presque plus rien faire, impossible de faire le moindre aller-retour.
– Allez, allez, force toi un peu, je veux te voir sucer ce gode géant, descends plus que ça, et remonte, et redescends !
J’arrive à bouger de quelques centimètres, mais j’étouffe. Lorelei m’attrape les cheveux et me force la tête de haut en bas et de bas en haut.
– SUCE j’ai dit, voilà, comme ça !
Mais n’en pouvant plus, je me dégage, totalement à bout de souffle, les yeux hagards, et le visage couvert de salive gluante.

Pensant avoir mérité quelques secondes de pause, je me redresse, pour vous découvrir postée devant moi avec un gode-ceinture autour de la taille. Aussitôt, l’orgie de fellations reprend d’un ordre sec :
– A quatre pattes !
Je m’exécute lentement, redoutant votre reprise en main, après l’épisode Lorelei.
– Viens sucer ma queue, allez viens la chercher !
Et c’est ainsi qu’en reculant pas à pas, accroupie, vous m’attirez, bite en bouche, vers le salon de jeux.
– Viens, avance, il est hors de question que ce gode sorte de ta bouche ne serait-ce que d’un centimètre tu m’entends ?
C’est comme si ma tête était devenue une fuck machine, en va et vient permanent.

Une fois arrivé à destination, quelques secondes de répit le temps que vous m’attachiez bras tendus en l’air, à genoux. Je remarque mon pull violet couvert de taches de salive et de bave moussante. Je relève la tête pour découvrir que Lorelei vous a rejoint. Elle aussi a maintenant un gode-ceinture à la taille. Elle se tient fièrement à 5 cm de mon visage, jambes écartées en bas noirs sur ses hauts talons, les seins nus, le regard encore plus noir.
– C’est l’heure de ton gang-bang aha ! Dis que tu veux encore plus de bites dans ta bouche. Allez dis-le !
Je m’entends prononcer ses mots, comme un somnambule :
– Je veux plus de queues dans ma bouche.

Vous vous positionnez devant moi, le bout de votre gode à quelques centimètres de ma bouche haletante de fatigue et d’excitation. Vous lubrifiez votre verge noire d’un filet de salive gourmand, parfaitement visé. Et d’un coup, vous vous guidez entre mes lèvres. Les mouvements de piston mécanique reprennent. Comme un automate je vous suce à fond, avec la confiance acquise de l’élève qui apprend vite. Et à cet instant, je ne veux plus rien faire d’autre de ma vie, que m’avilir et vous obéir encore et toujours.
Lorelei vient poser le bout de sa queue sur ma joue, m’invitant à la prendre. Comme pour me stimuler, elle crache sur sa queue et sur mon visage, plusieurs fois. Vos deux sexes rentrent maintenant alternativement l’un après l’autre dans ma bouche, de plus en plus vite, j’entends vos rires moqueurs.
Lorelei décide d’étudier d’autres options offertes par notre gang bang et vient se poster derrière moi. Je sens sa main s’approcher du creux de mes fesses. Comme par réflexe, tout en continuant à vous sucer, j’écarte un peu les cuisses pour lui ouvrir le passage. Elle pénètre un doigt, le majeur, et commence à aller et venir en moi sans ménagement.
– Alors, tu t’es déjà fait prendre par tous les trous, t’aimes ça hein ? dit-elle en accélérant le mouvement.
Comme pour me faire regretter d’y avoir pris un peu trop de plaisir, elle retire sa main et me fouette les fesses avec son martinet. La douleur me cambre. Votre bite s’échappe. Le temps s’arrête quelques instants, je reprends mon souffle, et Lorelei sa position devant moi. Elle enfonce sa queue dans ma bouche qui n’en peut plus.
– Suce encore !
Je vais jouir. Je me dégage du sexe de Lorelei pour demander la permission, que vous m’accordez. Avec agilité et souplesse, Lorelei parvient à récupérer la majorité de mes jets de sperme sur son gode. Elle attend patiemment que mes spasmes de plaisir se calment, puis approche une dernière fois de ma bouche sa queue recouverte de mon sperme :
– Sors ta langue, et nettoie moi tout ça !
Je m’exécute d’un premier coup de langue timide. Alors que j’hésite un peu sur la technique à appliquer, elle précise :
– Lèche et avale tout, jusqu’à la dernière goutte !
Une fois ma tâche accomplie, Lorelei pose son gland sur mes lèvres et me lance le plus sérieusement du monde :
– Bisou !
J’embrasse sa bite et m’effondre d’épuisement, en riant.

Témoignage de Paul.
PS/ Le soumis sur la photo d’illustration n’est pas Paul.

A la limite de l'exhibition
A la limite de l'exhibition
07/06/2023
Au café.
Grande première, nous avons rendez-vous dans un lieu public, plus précisément dans un café. Vous m’avez convoqué à 14h. A l’instant où j’y pénètre quelques minutes avant vous, je réalise que vous rencontrer en public, à la merci des regards, sera une épreuve pour moi, car je sais que vous me pousserez à agir de manière incongrue, à la limite de l’exhibition. Mais en même temps, un frisson d’excitation me réveille le cerveau rien qu’en y pensant.
14h précises, accompagnée de Lorelei, vous vous installez à une table libre, à ma droite. Je bois doucement mon coca zéro, sans vous regarder. Vous commandez et commencez à bavarder toutes les deux, à voix haute, si bien que j’entends toute votre conversation. Il s’agit de commentaires amusés et impertinents sur certaines de vos rencontres récentes.
-Lule: Tu vois toujours David ?
-Lorelei: Ah non je l’ai dégagé rapidement celui-là, mauvais coup pas possible, j’ai tout essayé, rien à en tirer !
-Lule: Ah bon … t’as essayé quoi ?
-Lorelei: J’ai fini par prendre les choses en main si tu vois ce que je veux dire …
-Lule: … ?
-Lorelei: Je lui ai dit … on va jouer à un petit jeu, je vais te diriger, tu feras tout ce que je te dis de faire, sans discuter. On s’est retrouvé dans un truc un peu domina et soumis tu vois, je lui donnais des ordres et il s’exécutait…
-Lule: Plutôt excitant…
-Lorelei: Même pas, il était incapable d’être un bon soumis comme on les aime, il comprenait rien, il me disait des trucs du genre « pourquoi tu me parles si méchamment ? » Bref, merci, au revoir !
-Lule: Bon débarras aha !
A cet instant, vous remarquez que je ne perds pas une miette de votre conversation.
-Lule: Bonjour ! Allez-y, surtout ne vous gênez pas !
-Moi: Euh … bonjour, j’écoute pas votre conversation. Enfin je veux dire je l’entends, forcément, mais j’écoute pas vraiment…
-Lule: Oui c’est bien ce que je dis, vous nous écoutez, ne faites pas l’innocent.
Devant tant d’indiscrétion, vous imaginez me donner une petite leçon. Vous semblez d’humeur très joueuse avec votre voisin trop curieux. Vous demandez alors au serveur de vous apporter un peu plus de mousse de lait dans une petite coupe pour votre cappuccino. L’aspect quelque peu douteux de la mousse vous amuse. Vous m’interpellez gaiement, mais au lieu d’engager la conversation, vous déposez de la mousse de lait sur ma main, en me fixant du regard. Embarrassé, je la fais disparaitre du dos de ma main d’un petit coup de langue discret. Fatale erreur, vous recommencez, une fois, deux fois, trois fois. A chaque fois, je m’exécute le plus discrètement possible, lèche ma main. Le patron derrière le bar observe de loin votre petit stratagème et se demande l’oeil amusé ce qui se trame entre cet inconnu et ces deux femmes.
Puis Lorelei se tourne vers moi et m’adresse la parole assez sèchement. Elle semble osciller entre l’agacement de l’intrusion de cet inconnu dans ce moment d’intimité avec son amie, et la volonté de prolonger le jeu pour profiter de la situation à son avantage.-Lorelei: Attendez ! Franchement si on veut prendre un verre avec vous, on vous appelle ok ?
-Moi: Pardon ?
Vous rebondissez instantanément sur l’opportunité.
-Lule: Bonne idée ça, c’est quoi votre numéro ?
-Moi: Mon numéro ?
-Lule: Oui, celui de votre portable là .. sur lequel vous faisiez semblant de lire vos mails en nous écoutant, alors c’est quoi votre numéro ?
-Moi: Euh .. 06 **
-Lorelei: Ben voila, tu vois quand tu veux, dit-elle en composant mon numéro pour l’enregistrer.
Un peu troublé par notre échange et ce tutoiement soudain, je retourne à mes mails, et vous à votre conversation. Du coin de l’oeil, je vous aperçois vous chuchoter quelque chose à l’oreille et éclater de rire ensemble. Un instant plus tard, je suis interrompu par une notification de texto d’un numéro en 07 que je ne connais pas.-07: En fait t’es plutôt docile on dirait …
Vous venez de m’envoyer ce texto sans un regard, en silence. La conversation continue par écrit, alors que nous sommes à moins d’un mètre les uns des autres.
-Moi: Docile ? Euh ..
-07: Ah tu sais pas ? On va faire un petit test alors, là tout de suite !
-Moi: Oui … enfin un test de quoi ?
-07: C’est pas oui, c’est oui madame.
Après l’amusement de nos premiers échanges improvisés, ponctués de rires et de sourires du patron, je sens que la confidentialité de la conversation par messages va m’imposer de devoir aller plus loin. Une bouffée de chaleur me monte à la tête, je réalise l’absurdité de la situation, mais je ne peux y résister.
Lorelei s’empare de votre téléphone et m’envoie un autre message, sans un regard.
-07: Ecarte les jambes à fond.
Après une seconde d’hésitation, j’écarte doucement les jambes …
-07: j’ai dit à fond, écarte plus que ça !
Je m’exécute et me retrouve dans une position assez vulgaire.
-07: Bien, maintenant ouvre ta braguette entièrement.
-Moi: Oui madame.
Je suis comme téléguidé par vos messages. Vous jouez à vous passer le téléphone pour rivaliser d’idées. La bouffée de chaleur dans ma tête congestionne maintenant toute résistance. Je m’exécute lentement et descend ma braguette. Cette fois-ci, vous fixez toutes les deux mon entrejambe et partez dans un fou-rire moqueur. Puis vous laissez tomber ostensiblement votre serviette en papier par terre.
-07: Ramasse.
-Moi: Oui madame.
Je remonte ma braguette discrètement avant d’obéir à ce dernier ordre.
-07: Qui t’as autorisé à remonter ta braguette ? Laisse la bien ouverte, ramasse la serviette, et offre la nous en baissant les yeux.
Je disparais à genoux sous leur table, ce qui a pour effet d’entrouvrir ma braguette en grand, je sens un peu d’air frais chatouiller mon pubis. Lorelei saisit la serviette que je lui tend et la rejette instantanément par terre en riant. Je ris aussi, cherchant un peu de complicité avec elles.
-07: Ça te fait rire de nous obéir ? Alors on continue.. ou tu réponds oui madame, ou alors on arrête tout … mais quelque chose me dit que tu n’as pas envie qu’on arrête, on dirait que tu aimes ça, être notre esclave ..
-Moi: Oui madame.
-07: Bien … finis mon Perrier.
Lorelei laisse glisser un crachat de salive dans l’eau pétillante, et me tend son verre avec un grand sourire, que je bois à petite gorgée.
J’ai l’impression d’être un pantin articulé par vos pensées.
-07: Allez paie nos verres et va nous attendre dehors !
-Moi: Oui madame.

En sortant du café, l’air frais vient rafraîchir mes joues enflammés par le trouble. Quelques minutes plus tard, vous me rejoignez toutes les deux, mais m’ignorez complètement. J’ai l’impression d’être un objet, un élément de mobilier urbain. Au milieu de votre conversation, sans prévenir, Lorelei daigne enfin se tourner vers moi, me fixe dans les yeux quelques secondes, d’un regard mi-froid, mi-amusé et m’ordonne « Suis-nous en baissant les yeux. »

 

À suivre…

Impossible de parler
Impossible de parler
31/05/2023

C’est avec un plaisir non dissimulé que j’ai retrouvé Madame qui m’attendais derrière la porte avec son sourire aussi ravageur que déstabilisant. Quelques échanges pour briser la glace, et me voilà au garde à vous, nu devant Madame. Me trouvant probablement trop à l’aise, elle m’imposa de garder les bras levés au-dessus de la tête pour continuer notre discussion. Pour faire durer ce plaisir, Madame me parle de la machine qui m’attend, de son désir de me voir revenir la vessie pleine lors de la prochaine visite, de mon caleçon que je retrouverai imbibé de son urine…
Madame sait faire durer la conversation et ma position devient intenable. Par bonheur Madame m’envoie me doucher, et c’est au garde à vous que je me présente dans le salon.

Le collier est posé. Même si je l’oublie vite après sa pose, c’est toujours un moment singulier, la reconnaissance de ma soumission mais aussi le plaisir de savoir que Madame accepte de faire de moi son jouet.
À quatre pattes dans le salon j’ignore tout des jeux de Madame et du programme aujourd’hui. J’ai bien vu la « machine » dans un coin du tapis. Il faudrait être « limité » pour ne pas comprendre son fonctionnement. J’ai bien vu des vidéos mais je n’ai jamais essayé. Mon anus et déjà fébrile rien qu’à voir ce gode.
C’est à quatre pattes le cul tendu que Madame me fera découvrir la cire. Bien que dans son infinie bonté, Madame tienne la bougie à bonne distance, la douleur sur les reins est vive. Mes petits cris la font rire. Les gouttes tombent les unes après les autres. Après le dos c’est mon torse que je présente. Je m’habitue et Madame épargne mes parties sensibles : elle sait très bien les endroits où la douleur serait insupportable.

La bougie retrouve son bougeoir, je respire. Madame a dû s’en apercevoir car elle se présente à moi avec un rouleau de film alimentaire. J’ai d’abord pensé que j’allais être entravé et momifié. Délicatement elle soulève ma tête comme on soulève celle d’un malade pour le faire boire. Elle passe le film derrière ma tête et l’enveloppe.
Le film vient bientôt se plaquer sur mon visage. Sans un mot Madame contrôle ma respiration. Pour ne pas m’effrayer Elle a pris soin de me laisser libre de mes mouvements, mais même lorsque l’air me manquait je n’aurais pas osé aller contre sa volonté. Pour me laisser reprendre ma respiration Madame déchire le film. L’air s’engouffre alors massivement dans mes poumons.
Parfois Madame le bloque avec sa main ou s’assoit sur moi. Délicieux moments. Pour compléter ce tableau Elle saisit sa bougie et au gré de ma respiration perturbée, la cire me brûle.
Il y a une tranquillité, un silence dans la pièce. La respiration est devenue notre seule préoccupation. Impossible de parler. Ma vision est troublée par les couches de film et je n’entends plus la musique.

/…/
Enfermé dans mon cellophane je réfléchis à ma condition. Entre deux bouffées d’air je prends conscience de la chance de connaître Madame et qu’elle me fasse découvrir son univers.
Doucement Madame me libère le visage. Ma respiration devient normale. Pendant qu’Elle retire la cire au couteau de cuisine nous échangeons. C’est un moment très intime.

Le soir je retrouverai quelques morceaux de cire sur mes vêtements. Ils témoignent de ce doux moment.

Témoignage de Gingembre.

La Chaleur de votre Boudoir
La Chaleur de votre Boudoir
24/05/2023

Simple mais efficace la pose d’un foulard sur mon visage sans qu’il ne puisse tomber. Enlèvement de la cire avec le couteau, sensation très agréable de totale soumission et obéissance afin de ne pas être coupé.

Puis l’enlèvement du collier signifiant la fin de la séance.

S’ensuivit un moment d’échanges que j’ai beaucoup apprécié sur la restitution de la séance. Ce moment m’a permis de recueillir vos impressions, vos commentaires mais également de mieux vous connaître. Ce fut un moment très important pour moi après cette magnifique séance.

J’ai vraiment apprécié tout au long de notre Rdv votre douceur et bienveillance, le charme de votre voix et des mots choisis, vos ordres, mais aussi les moments sensuels à mon égard : prendre ma tête sur votre épaule lorsque j’étais attaché debout, approcher vos lèvres au plus près de mon visage à plusieurs reprises, me poser ma tête sur vos cuisses (lorsque j’étais allongé par terre) et contempler vos bas, jarretelles et sous-vêtements au plus près.

En dehors des jeux que j’ai pour la totalité apprécié (difficile de les classer mais je pense mettre dans le top 3, les jeux de fluide, d’humiliation et d’impacts), j’ai adoré la chaleur de votre Boudoir, l’atmosphère, la musique et votre tenue sexy loin du latex et du cuir. Une séance hors des  « standards » classiques des dominatrices, certes annoncée sur votre site mais qui a largement dépassé mes attentes.

Très sincèrement MERCI

Témoignage de O. F.

Le goût du nylon
Le goût du nylon
17/05/2023

Trois mois après notre première rencontre et quelques échanges de mails, vous me faites de nouveau l’honneur de me recevoir. Mettant un point d’honneur à être ponctuel, je me présente à la porte de votre immeuble à l’heure précise de notre rendez-vous, monte les escaliers de votre immeuble quatre à quatre et frappe à votre porte.
Vous ouvrez, me souriez, me faites entrer.

Le rituel pour pénétrer en douceur dans votre univers est le même que celui de la première séance. Après quelques paroles échangées, je dois me déshabiller devant vous, au rythme que vous m’imposez. À chaque vêtement enlevé, je le sais, un bout de mon armure sociale disparaît.
Je sais aussi que les sourires que vous m’offrez, les paroles gentiment moqueuses que vous prononcez sont autant de cordes que vous tendez pour m’attirer vers la place que je dois prendre. Bien sûr je les attrape, ces cordes, confiant et désireux de vous suivre.

Nu et douché, je me présente ensuite à la porte de votre Boudoir. Avant d’actionner le heurtoir, je respire une dernière fois.
J’hésite.
Le faire résonner c’est accepter de basculer, c’est réaliser un voyage qui sera, je le sais, une nouvelle fois marquant. Une idée fulgurante me vient et me suggère de fuir. Je la chasse, frappe et attends votre réponse.

Me voila maintenant devant vous, à genoux, les mains sur la tête. Vous me passez un collier autour du cou et sortez de son étui la cage de chasteté que vous avez prévu d’installer sur mon sexe. A sa vue, je m’inquiète un peu mais n’ose pas vous le dire. Vous vous en rendez compte bien-sûr mais vous continuez comme si de rien n’était.
Sa mise en place n’est pas si facile mais, à quatre mains, nous y arrivons. Contrairement à ce que je craignais, elle ne me fait pas mal, elle opère plutôt comme une sorte d’anesthésiant. L’effet est plutôt inattendu mais finalement assez agréable. À tel point que, durant la séance qui va suivre, les sensations que je vais ressentir sur les autres parties de mon corps vont être teintées d’une couleur particulière : épurées, brutes, intensifiées, non parasitées par la perception d’une érection.

Un bâillon-boule dans la bouche qui m’empêche de sortir le moindre mot intelligible, j’ai maintenant pour première consigne d’adorer vos pieds. Je découvre l’exercice et ne sais pas trop comment m’y prendre. Gêné par la boule dans ma bouche qui m’empêche de les embrasser, je frotte mon visage sur vos pieds, sous vos pieds, les masse tant bien que mal.
Malgré mes efforts, mon travail ne vous satisfait pas. Vous me retirez le bâillon et me plantez vos orteils au fond de la gorge. Vos pieds forcent le passage de mes dents et maltraitent mon palais. Ils ont le goût du nylon et du plaisir de la soumission.
Depuis ma position allongée sur le dos, j’aperçois parfois furtivement le haut de vos cuisses. Je voudrais poser mes mains dessus, les toucher, les caresser mais je n’ose pas. Je me contente de regarder.

Vous me traînez sans ménagement sur quelques mètres et me faites allonger sur le dos, un coussin sous les fesses, les jambes relevées et m’enfoncez brutalement un gode dans la bouche. Surpris, je manque de m’étouffer. Ca vous amuse et vous me le dites en – bonheur ! – me tutoyant.
La tête coincée, clouée oserais-je dire, je ne peux me soustraire à vous ; vous en jouez, accentuez la pression dans ma bouche, me pincez le nez pour m’empêcher de respirer, lâchez prise et recommencez.

/…/

Vous m’ordonnez de vous regarder dans les yeux, j’essaie mais rester concentré implique un gros effort. Balloté, secoué, bringuebalé par vos coups de rein et vos sévices, j’ai le sentiment de n’avoir plus prise sur rien, d’avoir perdu tout contrôle. Je me vois transformé en objet tant le peu de volonté qu’il me restait semble avoir disparu.

/…/

Au sortir de la douche, le thé que vous m’offrez peine à me faire retrouver mes esprits. J’ai même du mal à tenir une discussion avec vous tant les images de ce que je viens de vivre reviennent et se télescopent. Un combat se joue dans mon esprit : mon moi social, assommé d’injonctions moralisatrices s’insurge de ce que lui a fait subir mon moi profond, avide quant à lui de nouvelles aventures. Et sans surprise c’est bien ce dernier qui prend le dessus.

Témoignage de J.

Presque chienne
Presque chienne
10/05/2023

La nuit fût tourmentée. A l’heure dite, je me présentais, essoufflé, devant la porte de Madame. Mon essoufflement était plus dû à mon émotion qu’aux étages avalés à pied.
Je fus accueilli par un sourire, aussi accueillant que le regard était gelé. La tenue était raffinée, le maquillage subtil. Aucun doute, j’étais attendu !  Les premiers mots me placèrent avec amabilité mais tact dans ma situation de soumis. Madame maîtrisait l’art de me mettre dans une situation inconfortable, avec beaucoup d’humour, loin des stéréotypes et images préconçues. Mon questionnaire avait été lu. Les questions et les remarques piquaient comme des aiguilles. À chaque remarque, je perdais un vêtement. J’avais le sentiment d’être un enfant de Marie que l’on prend la main dans le pot de confiture. J’étais nu face à Madame, le sexe en berne, honteux.

Après la douche je me présentais à la porte du salon. Les échanges que nous venions d’avoir ne me laissaient aucun doute sur le professionnalisme de Madame. En passant la porte j’entrais en confiance dans un monde dont j’ignore quasiment tout. L’enfant de Marie allait se faire croquer.
L’ambiance était feutrée. Une musique électronique remplissait le silence. Je me tenais les yeux fermés, les mains ouvertes, debout le long du tapis. Madame me plaça entre les mains sa vierge de Guadalupe. Un souvenir d’un voyage au Mexique ? A peine le temps de sentir les contours de la statuette que Madame m’attache un collier bientôt suivi d’une laisse… me voilà presque chienne.
Avec sa voix douce elle m’entraîne derrière un rideau. Rapidement à genoux, je fouille dans la collection de godes de Madame. Les yeux toujours fermés je dois choisir parmi qui, à mon avis, pourront me pénétrer. Me voilà soudain très modeste… Trop modeste !  Madame m’encourage à plus d’ambition. Pour un soumis qui fantasme sur un fist, c’est décevant… Mon questionnaire à décidément été bien étudié. La grosse Berta restera à droite.

Les situations s’enchaînent dans une ambiance où la musique rythme les supplices, où la respiration se synchronise aux basses émises par les enceintes. Madame maltraite mon téton gauche, elle aspire, elle le mord… Je serre les dents. Je tourne mon visage vers sa chevelure rousse. Je sens son parfum, sa proximité m’émeut. Quelques millimètres séparent nos peaux.
Elle se redresse. Son regard se plante dans le mien. Je pensais qu’on ne devait pas regarder Madame dans les yeux, mais c’est elle qui le demande.

Quelques instants après des électrodes /de la machine à électricité/ entourent mon sexe. J’ignorais ces pratiques. Est-ce douloureux ? Par chance, les électrodes sont placées sur le gland et non sur les testicules. Je déchante rapidement. La manipulation de ces dernières déplace les décharges dans l’intégralité de mon sexe. Avec expérience, Madame intensifie le signal, change le rythme et la longueur d’onde du courant qui traverse mon intimité.
A chaque occasion je me frotte à elle comme un chien à la jambe de son maître. Je deviens chienne.

L’insertion de la collection de godes dans mon cul laisse Madame sur sa faim. Visiblement j’ai été prétentieux. Pour ménager mon anus délicat j’aurai droit à un petit vibromasseur qui résonnera avec l’électricité. Les gifles et fessées viendront probablement combler la déception de Madame.
Armée d’une cravache Madame corrige mes testicules qu’elle a préalablement attachées. Mes spasmes, mes cris la font rire à gorges déployée. Je me débats pour avaler des gorgés d’air chargé de son suc. A plusieurs reprises Madame éloigne mes mains qui tentaient de s’interposer et de protéger mes deux ridicules boules. Je suis partagé par l’immense plaisir d’être le siège de Madame et la douleur des coups.
Madame rit. Elle semble heureuse c’est donc un plaisir pour moi.

/…/

Avec une infinie précaution Madame m’aide à me relever. Le vouvoiement est revenu. Nous sortons de notre bulle sous le regard de Marie qui n’a rien raté.

J’ai aimé ces mots murmurés dans le creux de l’oreille. J’ai aimé lui dire que j’étais à elle. J’ai aimé découvrir ses parfums.
J’ai aimé la sensualité de nos effleurements. J’ai aimé l’énergie qu’elle a mise tant dans la préparation que dans l’exécution. Il y avait de la spontanéité mais aucun amateurisme.
J’ai aimé cette douleur qu’elle m’a donné avec beaucoup de retenu en respectant mes capacités.
J’ai aimé ses jouets. J’ai aimé son imagination qui semble sans limite. J’ai aimé son langage adapté à chaque situation. J’ai aimé sa culture et sa passion pour ce monde du SM.
J’ai aimé sa liberté et son ouverture d’esprit.

Témoignage de Gingembre.

Chauds, violets, sombres
Chauds, violets, sombres
03/05/2023
Je veux vous remercier une nouvelle fois par mail et ne pas laisser d’équivoque : j’ai passé un excellent moment avec vous lors de notre séance hier.
Je garde le souvenir marqué de certains moments chauds, violets, sombres, de votre corps proche du miens couvert par votre salive. De vos dents plantées dans ma chair ; de votre poigne saisissant mes cheveux.
J’ai aimé chacun de vos coups, le piquant de la canne, le piquant de la cire, l’odeur somptueuse une fois éteintes.
Souvenirs encore plus voluptueux de votre douceur, de la manière dont vous avez baissé mes bras lentement après les avoir détachés, de vos explications, de votre accompagnement bienveillant… Et encore plus voluptueux et plus doux votre parfum.
Votre boudoir est une vraie merveille, à l’image de votre personnalité : une composition soignée pleine de nuances (ces bougies allumées une à une, geste sans précipitation, égale et déterminé…).
Témoignage de D.
Paradis de supplices
Paradis de supplices
26/04/2023

Je profite du répit d’un dimanche pour vous écrire un petit mot de remerciements et vous faire part de quelques évocations et rêveries au sujet de votre magique séance. J’ai énormément apprécié de faire une suffocante connaissance de votre tenue de velours. Quelle douce sensation, et redoutable ! /…/
J’ai aussi adoré votre façon de m’attacher sur le lit, en particulier pour m’immobiliser les jambes en les reliant par les bracelets, pour fixer avec une corde reliée à la barre métallique. A propos de métal, là encore je n’ai jamais eu la moindre envie de lâcher la chaîne… Comment avoir la volonté de mettre fin à un tel paradis de supplices ?

Enfin, juste deux évocations.
La première ne peut manquer d’être l’extrême excitation qui saisit votre soumis quand vous approchez votre visage, pour me faire respirer votre parfum et me frôler de votre magnifique chevelure.
/…/
La seconde est la sensation très étrange lorsque vous m’avez pratiqué des supplices par l’électricité. Le velours doit être un très bon conducteur car lorsque vous vous souleviez de quelques millimètres, de petites étincelles me piquaient le nez de manière très sensible. La seule manière d’échapper à ces picotements était de plonger mon visage dans votre jupe pour faire contact sur une grande surface, quitte à ne pas pouvoir reprendre ma respiration.
Suffoquer ou subir cette douleur voilà un surprenant dilemme et une mine d’idées pour de diaboliques supplices !

Heureusement que je partais en province en train, plus adapté aux longues rêveries d’après séance. Un long trajet en voiture ne serait pas prudent : je risquerais d’oublier de sortir de l’autoroute et de me retrouver dans le grand sud ! En train, les horaires permettent de mettre une alarme pour descendre dans ma gare.

Passez une belle soirée à l’Opéra. Je vous imaginerai regarder le spectacle en tenue de velours…
Un fantasme m’assaille : les mains attachées aux pieds d’un fauteuil du Palais Garnier, je suis bâillonné et cagoulé, la tête sur le siège. Vous vous asseyez sur mon visage, m’étouffant sous le doux velours. Mais pas question de me laisser haleter, gémir ni de vous supplier… Ces bruits sont exclus à l’opéra ! Vous ne vous soulevez que de temps à autre pour me laisser inspirer un trop mince filet d’air…..
sssssssss….
… et réajuster votre position pour que le velours obstrue les petits trous de la cagoule. Qui pourrait entendre ce léger chuintement masqué par les envolées musicales ?
Ce pourrait être le scénario de notre prochaine séance, qu’en pensez-vous ?

Un évènement imprévu
Un évènement imprévu
19/04/2023

Face à vous. Dans votre antre.
Je m’attends à un échange aimable et bien élevé, prenant notre temps avant d’aller progressivement vers un échange BDSM. Mais non, vous me surprenez d’entrée par un brutal « Montrez-moi votre cul, et débrouillez-vous pour tout me montrer ! » alors que je suis encore debout, entièrement habillé, et mentalement encore dans la vie « d’avant »… Je m’étonne de tant de rapidité.
Assise, calme et détendue, vous confirmez votre ordre sans laisser un micron de doute s’installer sur votre volonté. Je m’exécute, saisi par une émotion trouble. Comme un automate, je baisse mon pantalon, puis mon slip à mes chevilles, m’agenouille à vos pieds, le cul vers vous, pose ma tête au sol dans une position à l’équilibre incertain et ouvre grand mes fesses de mes deux mains.
L’obscénité de mon exhibition me plonge instantanément dans mon rôle de soumis, comme une descente vertigineuse vers mes instincts les plus bas. Je sens que l’après-midi ne fait que commencer, et que je ne serai qu’un jouet livré à vos désirs.
Satisfaite, vous m’autorisez à me relever, à remettre mon pantalon, mais je dois maintenant me tenir torse nu face à vous.
– Lustrez-vous !
Je ne suis pas certain de comprendre votre ordre murmuré dans un petit rire moqueur. Il s’agit de me caresser les poils du torse. Je m’exécute. Je trouve ça un peu ridicule mais cela semble vous plaire beaucoup, vous y voyez un retour à l’animalité primitive de l’homme.

Nous pénétrons dans votre boudoir. Vous me faites observer un nouvel élément de décor, deux chaînes fixées au plafond, avant de me bander les yeux. Je suis torse nu sous les chaines, en pantalon. Je sais que je ne verrai rien des prochaines longues minutes de jeu que vous dirigerez.
– Sortez votre sexe !
Encore une fois, la brutalité sans détour de votre ordre me prend par surprise. Ma bite sort de mon jean, je sais que vous la voyez, je ne vous vois plus. Vous m’attachez les poignets aux chaînes, bras écartés en hauteur.

Tout est prêt pour le scénario du jour. Action. Vous êtes metteuse-en-scène, je suis votre comédien, et je dois répéter sous votre supervision une scène dans laquelle je pousse des cris de jouissance sexuelle. C’est pour bien travailler le personnage que vous avez eu cette idée de m’enchaîner, yeux bandés et bite à l’air. C’est fou ce que les gens de théâtre peuvent être créatifs pour travailler leur art…
Vous m’encouragez, je me force à gémir une fois, cinq fois, dix fois, vingt fois… de plus en plus fort car cela n’est jamais assez crédible à vos oreilles. C’est alors qu’un évènement imprévu interrompt le début de notre répétition. On sonne à la porte !
Vous m’abandonnez pour ouvrir à une de vos amies qui avait envie de vous rendre une petite visite impromptue. De l’autre coté du rideau fermé de votre boudoir, j’entends votre conversation:

– Je ne te dérange pas ?

– Non pas du tout .. ou plutôt si, un peu, je suis en train de répéter avec un comédien.

– Ah bon, je te laisse alors …

– Non, non, reste, ça devrait t’amuser si tu veux assister à notre travail !

En vous écoutant converser le plus banalement du monde, je sais que dans quelques minutes vous inviterez votre amie Lorelei à faire de moi tout ce qu’elle veut. Cette idée provoque par anticipation un frisson de plaisir dans tout mon corps.

Vous invitez Lorelei à vous suivre dans le boudoir.

– Ah Ah… Mais qu’est-ce que tu fais, Lule ? C’est comme ça que tu travailles ?

Je sens le regard de Lorelei sur moi, sur les chaînes, sur ma bite sortie de mon jean. Ma respiration se fait plus saccadée. Elle rit d’étonnement, puis petit à petit, s’intéresse à nos jeux.

– Ah bon, tout est permis pour le faire gémir ? C’est marrant… je peux le pincer ?

Sa voix, naïve et curieuse à la fois, me trouble profondément, alors qu’elle parle de moi comme d’un objet, sans même m’adresser la parole directement, acceptant tout naturellement l’idée que je vous appartienne et que vous soyez seule à décider de mon sort.

Lorelei se dresse devant moi, je la devine. Elle m’attrape un sein et le pince, d’abord timidement, puis constatant mon absence de réaction, plus fortement. Douleur, je pousse un gémissement.

– Ah ça marche bien, regarde !

Lorelei est conquise par cette opportunité providentielle de s’amuser, et n’a pas l’intention d’en rester là. Je la sens de plus en plus motivée à tout essayer pour me pousser à gémir en vrai. Elle est à l’écoute de vos idées, curieuse de tout essayer sur son nouveau jouet humain. Tout en échangeant avec vous sur les meilleurs moyens d’atteindre votre objectif, elle me pince régulièrement les seins l’un après l’autre, plus ou moins fort. La douleur s’intensifie, je gémis de plus en plus, mais elle ne paraît pas m’entendre, comme si cela restait très en dessous de ses attentes.
Cette idée me fait un peu frémir, je comprends ma douleur à venir.

Un accessoire retient son attention, une sorte de jarretière électrique qu’on enroule autour de la cuisse, et qui permet de déclencher des décharges électriques à distance avec un petit boitier télécommandé. Ce jouet parait l’amuser au plus haut point.
On descend mon pantalon et mon slip aux chevilles. Pendant que vous équipez une de mes cuisses nues, Lorelei ne cesse de me pincer les tétons en rigolant. La douleur accumulée devient vraiment plus intense, et je gémis sans aucune retenue.

– Là on y croit pas trop franchement, allez maintenant, vas-y à fond !

Une pression sur le boitier et Lorelei m’envoie une décharge dans la cuisse. J’émets un petit cri court.

– C’est tout ? Vraiment… ?

Vous lui montrez comment augmenter l’intensité électrique.
Nouvelle pression, plus forte et plus longue.
Douleur.
Cri.

– Ah ben voilà, là ça commence à ressembler à quelque chose ! dit-elle.

La suite n’est qu’une succession aléatoire de décharges électriques dans ma cuisse nue et de pincements de mes seins. L’enchaînement de douleurs m’installe peu à peu dans un état de subspace.

Mon cerveau ne réfléchit plus. La douleur me réduit à l’état de masse corporelle endolorie. Je vous entends échanger entre vous, commenter, apprécier mes réactions, et je n’essaie plus de vous amadouer par un sourire ou un mot léger, comme j’ai pu tenter de le faire au début, car aucune de vous deux n’y a jamais prêtée attention, m’infligeant douleur après douleur sans hésiter.
Je ne suis plus qu’une machine à gémir sur commande. Sans aucun filtre, sans aucune retenue, sans aucune pudeur.

Lorelei, toujours plus curieuse, a envie d’essayer d’autres accessoires.

Vous lui tendez votre martinet. Elle teste sa puissance sur mes fesses, demande à fouetter mon dos, s’amuse des rougeurs qui apparaissent ça et là.

– Tu peux le fouetter partout, autant que tu veux. Je suis contente, on l’entend vraiment faire des bruits de jouissance maintenant, ça sonne super vrai tu ne trouves pas ?

– Et c’est quoi ce truc ? demande Lorelei en désignant une petite roue crantée.

Vous lui montrez. Elle va immédiatement tester son nouveau jouet sur mes fesses, puis passe devant moi et continue son exploration sur mon sexe, mon gland, mes testicules.

Elle s’amuse beaucoup. Je gémis à nouveau, saisi par une salve de picotements puissants.

/…/

Petit à petit, je sens l’orgasme monter, vous m’autorisez enfin à jouir en tendant un verre sous ma queue.

J’explose. Une vague de chaleur m’envahit, mon corps est traversé de spasmes.

Vous recueillez mon sperme dans votre verre à vin avec un grand sourire, le montrez fièrement à Lorelei avant de le mettre sous mon nez.

Vous y versez un peu de liqueur d’oranger, touillez avec une petite cuillère, et me tendez le verre.

– Bois, avale.

Je m’exécute, en trois gorgées. Sous vos deux regards amusés.

 

 

Délicieux mélange
Délicieux mélange
12/04/2023

Madame,

Une anecdote amusante. Vendredi matin dernier, j’ai eu un rendez-vous professionnel à 50 mètres de chez vous. Je ne viens pour ainsi dire jamais dans votre quartier, à part les quelques fois où je m’y rendis excité mais fébrile, délicieux mélange d’émotions contradictoires, sachant que je serais nu et livré à vos désirs dans les minutes qui suivraient. D’où ma déception lors de cette réunion où je me trouvais seul avec deux jeunes femmes, aucune d’entre elles ne m’ordonnant de m’agenouiller ou de me masturber devant elles. Et pourtant je leur aurai immédiatement obéi, croyez-moi ! Elles ne sauront jamais le pouvoir que j’ai fait naître en elle et dont elles auraient pu abuser à volonté. Je vous avoue quelques sautes de concentration au cours de cette réunion, vous sachant à un souffle de là…

 

Témoignage de P.

Sensations fortes
Sensations fortes
05/04/2023

Tout d’abord, j’avais beaucoup anticipé sur notre séance. Je l’avais imaginée mille fois et j’avais anticipé toutes sortes de choses. Avec le risque d’une déception. Mais à aucun moment je n’ai été déçu. Vous m’avez posé la question de savoir pourquoi je souriais et je n’ai pas pu fournir une explication satisfaisante sur le moment. Avec un peu de recul je l’explique par trois raisons, peut être quatre.

D’abord votre sourire, communicatif, votre façon de jouer sérieusement, sans donner l’impression qu’il s’agit de quelque chose de trop sérieux.

Ensuite, ma satisfaction de découvrir que je ne m’étais trompé ni dans mon désir ni dans le fait que vous étiez la personne avec qui j’avais envie de vivre cette découverte. La confrontation au fantasme aurait pu être cruelle, elle a été douce.

Enfin la joie de vivre des émotions fortes, de ressentir des sensations fortes. De ressentir un plaisir extra-ordinaire. De franchir des limites sans avoir eu le sentiment d’avoir été trop loin.

Et puis peut-être cet ultime point. La sensation de ne pas avoir été un boulet. D’avoir pu, répondre un minimum à vos attentes. De ne pas avoir eu l’impression de vous décevoir.

Plus techniquement, si j’ose dire, je n’ai conservé aucune marque physique de la séance d’hier. Une simple petite brûlure au doigt sans gravité et une sensibilité des tétons ! Mentalement c’est autre chose. Je ressens beaucoup d’excitation en repensant à hier, aux confirmations que j’ai pu avoir et aux limites que j’ai franchi.

Le subdrop est bien présent. Une nuit de douze heures et un petit vide aujourd’hui… C’est le prix à payer pour toute cette attente, cette anticipation, cette apothéose et ces souvenirs ! Je ne sais pas pourquoi j’ai eu tant de mal à dire « oui madame » ou « merci madame » hier pendant la séance. Mais aujourd’hui j’arrive sans difficulté à écrire : Merci Madame !

Témoignage de F.

La symphonie de sensations
La symphonie de sensations
29/03/2023

Environ 24 heures après vous avoir quitté (et après une très longue nuit de sommeil récupératrice !) je suis encore la tête dans les étoiles, plein de fabuleux souvenirs de notre rencontre d’hier.

Je suis encore sous votre emprise, si forte, me remémorant encore et encore les différents moments de cet après midi. Mais ce ne sont pas les séquences en elle même, aussi merveilleuses et intenses soient elles isolément, qui sont les plus importantes, mais leur ensemble, comme un scénario merveilleusement construit, qui ajoutant progressivement les pièces d’un puzzle les unes aux autres forme aujourd’hui dans mon souvenir un tout indissociable contribuant à l’oeuvre et à sa splendeur.

C’est pourquoi je ne commenterai aucune de ces  parties, même si certaines ont été évidemment plus fortes que d’autres. Elles contribuent chacune à la symphonie de sensations, à l’état merveilleux de lâcher-prise, d’abandon, d’appartenance, d’attente dans lequel vous avez su si bien me mettre.

Dans une ambiance magique créée par votre tenue, le cadre, la musique, les lumières, vous avez su, par une multitude d’aspects, de détails étudiés, d’attentions, de gestes… m’amener dans un état magique que je n’avais que rarement ressenti. Votre regard bleu, à multiples facettes parfois dur, parfois complice, toujours attentif et bienveillant; votre sourire expressif et changeant; votre voix et le silence; l’alternance de proximité et de distance; les surprises, pour ne citer que les principaux éléments m’ont emmené dans un monde irréel bien que tellement réel.

Oui, vous êtes une artiste, et quelle artiste, au sens où l’art, reflet de la volonté et de la sensibilité de son auteur, procure sensations, émotions instantanées et rémanentes et c’est ce qui est fabuleux. Bravo ! Et merci.

 

Témoignage de C.

Le rythme des coups
Le rythme des coups
22/03/2023

Je ne vous ai rencontré qu’à l’Alambic donc le début de la séance est naturellement un peu différent /dans ce nouveau lieu/ mais très vite, vous me faites me déshabiller puis vous emparez de ma ceinture. Le cuir émet un son caractéristique, révélé entre vos mains. Mon expression, dites-vous, réveille vos plus bas instincts !

Je ne suis pas certain que ce n’est pas une chose que je vais regretter, mais j’aurais détesté que vous me disiez que mon expression vous laissait indifférente ! Alors je vais prendre ma douche et je me présente devant vous en tremblant !
Marthe entre en scène !

Marthe doit mettre sa cage les mains liées et les yeux bandés. C’est plus simple pour moi que vous l’aviez imaginé. Peut-être est-ce lié à ma mauvaise vue qui m’a habitué à faire les choses à l’aveugle. Vous m’annoncez alors ce qui m’attend. Nettoyer la pièce avant de goûter la croix de Saint André puis de procéder à quelques expériences dans l’espace médical.

Je commence donc le nettoyage d’abord sous les moqueries puis sous les coups de martinet. Je me concentre : une largeur de parquet après l’autre. J’aurais bien risqué un commentaire sur l’accumulation de poussière et de saletés sur le sol mais les coups de martinet me dissuadent d’ouvrir la bouche. Les provocations seront pour une prochaine fois !

D’un coup de balai mal maîtrisé, je renverse la poubelle. La punition est immédiate. Appuyé contre le mur, le martinet tombe sur mes fesses, mon dos, mes cuisses, sur tout mon corps. Les coups sont lourds, profonds, parfois un peu cinglants parfois plus caressants.
Un martinet plus cinglant prend le relai puis votre main et enfin le retour du martinet plus lourd.

Les coups s’enchaînent au rythme de la musique. J’ai à peine le temps de me dire que votre bras doit souffrir d’une telle intensité que je suis emporté par le rythme des coups et de la musique, par les sensations de douleur et de plaisir. Je sens monter cette sensation qui a pu, parfois, me conduire à l’orgasme pendant une fessée.
Je m’abandonne à ce plaisir sans plus penser à rien d’autre.

La musique s’arrête et les coups aussi. Vous me conduisez à la croix de Saint-André. Sans un mot. Juste quelques impulsions sur mon dos, sur mon épaule pour me guider, me tourner.
Me voilà attaché dos à la croix ! Bras, jambes puis le corps ceinturé. Je sais à ce moment que je suis impuissant à me libérer seul.
Mon sort vous appartient. Pourtant, en dépit de quelques menaces, je ne peux réprimer un sourire quand le ventilateur tombe en pièces détachées entre vos mains !

Les coups pleuvent à nouveau, cinglants ou lourds, forts ou caressants. Le rythme est différent. Ventre, tétons, cuisses et même quelques coups sur les testicules. L’appréhension est forte pour ces derniers mais aucune douleur extrême ne me sort de mon état second. Quelques coups donnés par vos poings fermés tambourinent aussi sur ma poitrine.

J’ai du mal à décrire mon état à ce moment.
L’alternance entre le bandeau et la vue.
L’alternance entre les coups, les pincements, les caresses.
L’alternance entre les rythmes rapides et lents.
L’alternance entre les coups sourds, profonds ou cinglants.
L’abandon, la sensation de vous appartenir ou à tout le moins d’être votre jouet.
La sensation que la séance a déviée du cours prévu et que vous dansez devant moi aux différents rythmes dans une improvisation maîtrisée.

Vos doigts dans les interstices entre les barreaux de ma cage, puis un plug et un vibro viennent remplacer l’impact des martinets. La montée du plaisir se poursuit. L’impression que tous les coups reçus ont ouvert mon corps et mon esprit au plaisir et que d’un coup, tout ce plaisir se recentre sous vos doigts.
Je me replie de plaisir !

J’ai perdu le fil du temps quand vous me donnez l’autorisation de jouir. Je fais durer ce moment. Chaque vague est un orgasme qui m’amène toujours plus prêt de l’orgasme ultime et il faut que vous me menaciez de révoquer l’autorisation pour que je me décide à franchir la limite. L’onde, brutale, est tellement extraordinaire !

Il faudra un peu de torture post orgasmique pour commencer à me ramener vers le monde réel.
Il faudra quelques coups de martinet doucement assénés pour que je me déplie à nouveau et que je revienne à moi puis à vous.
Ma tête tournera quelques minutes.
Mon corps s’en ressentira quelques heures.
Mon esprit mettra quelques jours à revenir à sa norme.
Mon sourire, lui, ne s’efface pas. Et quand par hasard il s’efface il me suffit de repenser à tous ces moments pour le faire revenir.

 

Témoignage de F.

Talismans érotiques
Talismans érotiques
15/03/2023
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, ni certainement les weekends !
Je me sens hélas déjà tellement loin de ce moment parfait passé dans votre boudoir chargé de symboles et de promesses, prisonnier de votre doux regard et de vos mains perverses.
J’étais tellement libre ainsi asservi, réduit à des sensations violentes ou puissantes, vibrant et miaulant, suivant votre parcours initiatique, à la fois acteur/voyeur de mon propre tourment et de vous Madame…

Je n’étais qu’un papillon attiré par votre lumière, écartelé sous votre talon acéré – oui je pourrai vivre à vos pieds, dans l’ombre de vos jambes de nylon, épiant l’attache d’une jarretelle et la blancheur d’un éclat de chair sous votre jupe droite, et peut-être un sourire tout là haut !

Je me rends compte qu’il est impossible de décrire ce moment. Je l’avais pourtant imaginé, alors désoeuvré, dans l’attente de savoir vous rencontrer, et gribouillé des pages et des pages de ce moment, comme une rêverie agréable, une réassurance avant de plonger dans l’inconnu. Heureusement rien ne s’est passé comme prévu, et dès ce moment où vous m’avez demandé de reculer d’un pas, j’ai su que je pouvais m’abandonner à votre histoire et vous laisser façonner ce temps hors du temps à votre guise.

Je n’avais même jamais rêvé d’un si beau commencement, moi qui ai été fasciné de découvrir ce qui se cache sous les jupes des femmes, fasciné par leurs talismans érotiques, escarpins vernis, bas de nylon, porte jarretelles, leur petites culottes nichées au creux de la chair la plus tendre, et les jambes galbées et douces. Comment décrire ma joie d’être à vos pieds, nu et encagé, eunuque symbolique /…/.

Le temps s’est arrêté, lorsqu’à genoux ou à quatre pattes j’étais votre jouet, bien décidé à tout endurer par orgueil, par amour, par admiration, par nécessité… Merci Madame d’avoir été si attentive et conciliante, d’avoir su voir mes limites sans que j’ai à dire « Rouge », de m’avoir laissé reprendre mon souffle pour ensuite me pousser plus loin, me guider jusqu’à ce paroxysme où je perds pieds et je m’envole sous votre langue de cuir vers mon firmament primitif.
Comme sur un ring, round après round, la chaleur monte, les corps transpirent, moites et odorants – dans un brouillard je vous vois tomber votre jupe, votre chemisier, pour trôner en Amazone fière, pour m’écraser sous vos cuisses ou vos genoux, votre bouche à quelques centimètres de moi et vos yeux qui me vrille le cerveau, sourire, giffle, crachat, tout est une récompense pour moi, même lorsque vous m’étouffez assise sur mon torse rougi. Lorsque vos mains se referment sur ma bouche et me plongent dans un doux abandon ultime, lorsque je cesse de me débattre et que je glisse dans ce rêve sombre, dans vos bras, dans votre monde…
Il y a tous ses détails qui ne sont pas des détails, ce foulard négligemment jeté sur mon visage qui me prive du spectacle et m’empêche de respirer – cette machine électrique infernale qui étrangle ma pauvre bite et l’écrase fugacement, incapable de bander ou de jouir, prisonnier d’un désir hors de porté – l’infernale roulette qui parcours sans fin l’étendu de ma peau, virages et lignes droites, détour sur les tétons déjà tourmentés – l’immobilisation, les impacts, les cris, les rires, les grognements – et votre gode, et votre main, votre souffle dans mon cou lorsque vous me baisez, vous avoir entre mes cuisses sans pouvoir vous étreindre, et cette chose qui prend vie en moi, au plus intime, que j’espère pouvoir dompter, en vain, c’est une bête si imprévisible, qui me dévore de l’intérieure, des sensations qui débordent et noient ma conscience jusqu’à remplir tout l’horizon et me faire crier grâce.
Tout est là inscrit dans ma chair, sans aucune logique que celle de votre volonté et de ma soumission, que ce désir de m’offrir un moment parfait…
Merci, merci, merci Madame – vous êtes une déesse de l’Amour, ce mystère profond qui secoue les âmes et les corps.
Le retour à la réalité – enfin où est vraiment la réalité ? fut bien rapide. Pas de spleen ni de descente douloureuse. Je le regrette presque tant ce moment à vos pieds fut magique et joyeux.
Je ne veux pas sembler vous réduire à ce moment – j’ai tout autant aimé échanger avec vous, cet instant suspendu avant de vous quitter – d’entrevoir un monde immense à travers l’entrebâillement de votre porte.
J’espère que j’aurai la joie de partager d’autres moments si riches à vos côtés ou à vos pieds, de partager vos pensées et vos désirs, de pouvoir vous divertir ou simplement vous être utile…
Témoignage de VS.
Un soumis novice parmi d’autres
Un soumis novice parmi d’autres
09/03/2023

Vous m’aviez prévenu : la séance commence avant la séance.
Quand ? C’est une question à laquelle il est difficile de répondre.
On pourrait soutenir qu’elle commence avant même d’oser vous écrire pour solliciter une première rencontre avec vous, Madame. Mais à quel moment précis cette décision prend-elle corps ? Peut-être lors des émois que j’ai ressentis en vous admirant sur votre annonce ou de ceux éprouvés après, à la lecture des détails raffinés et troublants de votre site, ou encore après, en ressentant des tensions dans mon bas-ventre à entendre les chuchotements de la Férule.
Peu importe, au fond. Quel que soit l’instant, une alchimie perverse m’a poussé un jour à faire apparaître ma boîte mail sur mon ordinateur, et je savais que je n’avais plus le choix, que je ne m’appartenais plus, ou plus tout à fait. Je ne pouvais que rédiger la candidature que vous exigez, sans renoncer, sans excuses, sans retour.

Il faut alors que vous mesuriez, Madame, à quel point cette emprise constitue votre première éclatante victoire, même si vous ne pouviez la connaître à ce moment. Écrire à une maîtresse-femme telle que vous revient à briser bien des interdits moraux et à violer des règles sociales que je respecte habituellement. Je n’ai pourtant pas hésité. Et je souhaitais même ardemment que ma requête réussisse, car si j’éprouvais un plaisir inconnu à former les mots du mail sur mon clavier, elle ne suffit pas, et de beaucoup, en elle-même à combler l’appétit de jouissance à l’origine de ma démarche. Elle l’alimentait au contraire et je ne la considérais que comme le moyen de parvenir à l’endroit sublime, c’est à dire à vos pieds.

J’écrivais donc avec soin, puisque vos exigences sont élevées, et que j’avais conscience de n’être qu’un soumis novice parmi d’autres. Connaître votre joug est un privilège à conquérir. Je pesais chaque mot, chaque expression, toutes mes formulations dans un seul but : ne pas trop vous déplaire, de sorte que je puisse obtenir une réponse favorable. Je me relisais et me relisais encore. Puis, enfin, peu satisfait du résultat mais incapable d’en produire un autre, et tremblant (de crainte ou de plaisir ?) de susciter votre mépris ou bien pire, votre indifférence, je cliquais.
Alea jacta est.

 

Témoignage de JM.

La perversité suprême
La perversité suprême
02/03/2023

Madame,

Lors de ma première séance avec vous, je n’ai pas obéi à votre consigne, puisque j’ai joui tandis que vous m’aviez explicitement prescrit de ne pas le faire. C’est alors qu’en guise de punition vous m’avez ordonné de vous écrire une réflexion sur la notion d’obéissance.
La voici, avec un retard dont je vous prie de bien vouloir m’excuser.

/../

Or, avant la séance de la manière impersonnelle que j’ai décrite dans mon compte-rendu, puis de manière adaptée à mes propres vices, vous vous êtes attachée (si je puis dire) à me prodiguer exactement ce qui fait monter en moi les forces de l’extase. Vous le saviez pertinemment, puisque nos échanges préalables étaient destinés à les déterminer ensemble.
Vous les avez réalisés avec tant d’exactitude que j’ai pu croire que vous aviez pénétré mes fantasmes aussi profondément que mon cul. Il va de soi qu’une Maîtresse sûre de son fait comme vous l’êtes avait une parfaite conscience des conséquences de ses actes. Et vous ne pouviez donc ignorer qu’ils me pousseraient jusqu’à une extrémité insupportable.
Vous avez donc voulu « me tester », ou peut-être même voulu me voir échouer ? Je n’en serai pas étonné. D’ailleurs je trouve cette dernière hypothèse excitante en elle-même : vous imaginer me punir pour un acte que vous avez vous-même suscité en jouant sur ma faiblesse.
N’est-ce pas la perversité suprême ?

Ce que j’apprécie chez vous, entre autres qualités, c’est la perfection dans la perversité, comme portée à son raffinement ultime. La colère que vous avez exprimée à la vue de ma transgression pouvait alors être feinte, ou mi-feinte, mi-sincère, peu importe. Vous m’aviez tendu un piège, fait jouer à un jeu ou je ne pouvais que perdre et vous gagner.
Vous avez lancé une pièce en l’air : face je partais frustré, pile je partais puni. Dans les deux cas, votre victoire était absolue, et j’étais humilié. Et bien sûr, j’ai adoré ce jeu.

Témoignage de JM.

Une forme de récompense
Une forme de récompense
20/02/2023

– Prenez-vous du plaisir ou n’est-ce que de la souffrance ?
J’oscille entre souffrance à l’impact et plaisir quand mon corps chauffe après les coups. Par moments, je replie les pieds pour protéger mes fesses mais vous visez alors leur plante. Cet endroit est rapidement douloureux, ce qui me fait baisser les pieds et rendre mes fesses de nouveau vulnérables.
Comment cela va-t-il se terminer ?
– Prenez-vous du plaisir ou n’est-ce que de la souffrance ? me redemandez-vous.
Je n’ai nullement envie de vous demander d’arrêter. Mes fesses doivent être rouges ! Je souhaiterais le constater mais vu ma position, impossible de le vérifier.

Au bout d’un certain temps (en ayant perdu toute notion), vous allez chercher des glaçons. Je profite bien volontiers de ce répit. À votre retour j’ai l’impression que vous me massez mes fesses avec de la crème. Est-ce vraiment des glaçons ? Ou, au contact de ma peau chaude, me donnent-ils l’impression d’être de la crème ?
Ce moment est délicieux ! Je l’interprète comme une forme de récompense et j’en suis très heureux.
Il ne fallait pas non plus que je m’habitue trop longtemps au bonheur ! Vous m’ôtez le bâillon et me demandez de me retourner sur le dos. Vous me détachez les mains pour les repositionner devant. Vous me soulevez les jambes et m’attachez les chevilles aux chaînes qui pendent du plafond.
Me voici à présent jambes et fesses en l’air, mon seul contact au sol s’établissant par mon dos et ma tête. Dans un élan de bonté, vous me proposez un coussin.
Que va-t-il va m’arriver ? Une nouvelle salve d’impacts sur mes fesses et voûtes plantaires ! N’ayant plus de bâillon, j’arrive entre deux râles à vous demander ce qui me vaut ce traitement.
– Vous m’avez écrit vouloir des traces sur les fesses pour penser à moi après la séance !
Je l’avais oublié mais vous, en professionnelle consciencieuse, l’avez retenu pour le mettre en pratique ! Pris à mon propre piège, je songeai devoir dorénavant être moins bavard, à moins que…

 

Témoignage de O. F.

Envahi par la honte
Envahi par la honte
16/02/2023

Chère Madame,

nous voici à l’avant-veille de notre rendez-vous. Enfin ! Une si longue attente pour une frustration décuplée. Depuis notre dernier échange, j’ai observé une totale abstinence dans l’espoir qu’une telle contrainte vous ravirait. Vous savez mieux que quiconque dans quel état de dépendance et d’obéissance cela me met. Et surtout, quel meilleur aiguillon pour l’imagination !

J’entends déjà grincer la lame de parquet sur votre palier qui trahira ma présence. Je devine alors votre présence derrière la porte. Vos pas qui s’affairent pour régler un dernier détail ou bien peut-être me faire languir quelques secondes supplémentaires. J’aime lorsque votre perfectionnisme s’exerce à mon insu. Puis enfin, le bruit sec du verrou qui me fait encore tressaillir.
Comment puis-je être surpris par quelque chose que je ne fais qu’attendre de tout mon être ?
Pourtant, c’est ainsi. Je m’avance ensuite de quelques pas dans l’entrée. Comme un adolescent, je n’ose croiser votre regard, malgré votre sourire accueillant. Votre prestance m’intimide au point que je me demande toujours comment ai-je pu mériter votre grâce. Comment serez-vous habillée ? De l’une de ces robes élégantes qui vous vont si bien ?
D’un peignoir de soie négligemment ajusté ?
D’un chemisier discrètement échancré dont l’image restera gravé dans ma mémoire pendant des semaines après la séance ?
Dans une tenue altière d’écuyère émérite que vous êtes ?
Peu importe finalement, même vêtue d’une robe de bure, je crois que votre pouvoir sur moi n’en serait pas altéré.

Alors que je baisse les yeux, je sens que vous me jaugez de la tête aux pieds jusqu’à me mettre mal à l’aise. Vous vous amusez à deviner quels dessous ai-je bien pu mettre sous mes airs sages jusqu’à fixer mon pantalon déformé.
Je vous entends alors vous dire dans votre tête : « Comment a-t-il fait pour affronter le regard des passants ? C’est tellement évident qu’il porte une cage ! Il n’est pas assez naïf pour imaginer que la protubérance est suffisamment discrète, alors qu’elle se voit pas comme le nez au milieu du visage ! « .La prise de risque est le premier témoignage de mon allégeance.

A cet instant je suis déjà pris dans vos rêts, inutile de se débattre. Vous tendre mon présent m’aide à trouver une contenance. Rester debout, m’agenouiller, vous embrasser les pieds, je ne sais quoi faire à cet instant, mais vous trouvez toujours les mots pour que je trouve la contenance suffisante pour rallier la salle de bain.

Puis, encore une porte, la dernière cette fois. Me présenter à vous avec toujours cette hésitation : me voulez-vous impeccable d’un point de vue des normes sociales ou bien déjà totalement indécent pour vous témoigner déjà mon appartenance ?
Qu’importe puisque je ne contrôle plus rien, pas même cet écoulement qui perle de ma cage. Dilemme encore (que voulez-vous le soumis est traversé de multiples tergiversations) lorsque vous me tendez un mouchoir en papier : je ne sais dire ce qui l’emporte, le soulagement de trouver une solution à mon embarras ou bien l’humiliation de n’avoir pas trouvé seul un moyen de stopper le produit dérisoire de mon excitation. Plus je suis envahi par la honte, plus l’excitation monte, plus le Kleenex s’imbibe.
A cet instant je voudrais me cacher dans un trou de souris.

/…/
A mardi Madame.

Votre dévoué.

Témoignage d’E.

Ma promenade du dimanche
Ma promenade du dimanche
13/02/2023

Bonjour Madame,

J’espère que vous allez bien en ces jours différents. Juste une anecdote qui devrait vous amuser.

J’ai la chance d’être en province à la campagne. Dimanche dernier je pars faire une petite promenade, seul en vélo, dans les chemins. Je m’arrête un instant à la lisière d’un petit bois, assez loin de tout, pour souffler. À cet instant précis, vous apparaissez dans mon imagination – assez brutalement je dois dire, je ne l’ai pas du tout anticipé !
Vous m’ordonnez de retirer mes chaussures, mes chaussettes, puis de marcher pieds nus quelques mètres sur les herbes sauvages et les brindilles, qui agressent la plante des pieds.
Vous m’arrêtez et m’ordonnez de baisser mon pantalon, puis mon slip. Vous m’interdisez dans un premier temps de toucher mon sexe. Je dois rester une ou deux minutes comme ça, la bite à l’air.
Vous m’ordonnez de me branler, vite, pour jouir le plus vite possible. Je m’exécute, inquiet d’être vu par un promeneur même si je sais le coin très isolé. J’éjacule assez rapidement dans mes doigts. Vous me les faites lécher un à un.
Vous me dites de saisir un branchage feuillu et de me fouetter le sexe avec une bonne dizaine de fois, en les comptant, pour punir cette extravagance masturbatoire exhibitionniste.
Enfin je me rhabille, enfourche mon vélo et reprend ma promenade du dimanche en pleine nature. Je ne pouvais vous résister, vous étiez là, et je me suis exécuté, sans réfléchir.
Délicieux moment. Grâce à vous.

Lettre de P.

La Boîte des Plaisirs
La Boîte des Plaisirs
10/02/2023

Aussi étrange que cela puisse paraître, je n’étais pas si anxieux que ça à l’idée de vous rencontrer. J’avais épluché tous les réseaux sociaux, fouillé Internet jusque dans ses moindres recoins, analysé et scruté chaque photo, zoomé, dézoomé, rezoomé chaque image, lu et relu chacun de vos textes. Je vous avais eu au téléphone la veille et l’échange avait été très courtois, amical, ce qui avait renforcé le sentiment de confiance que je ressentais.
C’est donc la fleur au fusil et avec l’assurance de l’homme qui sait d’où il vient et où il va que j’ouvre la porte de votre immeuble. Je me sens prêt à relever le défi, préparé et confiant, me répétant à l’envi qu’à vaincre sans péril on triomphe sans gloire.

En montant l’escalier je pense à l’un de vos audios dans lequel vous évoquez l’univers du dedans qui s’oppose à l’univers du dehors. Je souris à l’idée que je me trouve au cœur du processus de transition. J’ai la tête encore emplie des petits tracas du quotidien et des petits bonheurs du lendemain.
Me voilà maintenant devant votre porte. J’inspire profondément, rentre ma chemise dans mon pantalon et frappe trois coups légers. Quelques secondes de silence avant d’entendre du bruit derrière la porte. Je vous devine en train de me regarder par le judas.
Vous ouvrez.
Il ne m’aura finalement fallu qu’une petite seconde, cette seconde pendant laquelle je croise pour la première fois votre regard, pour perdre brutalement l’entièreté de mon assurance. Moi qui ai plusieurs fois joué et répété intérieurement cette scène (avec, je le dis en toute modestie, un certain succès critique), j’oublie brutalement mon texte et me décompose littéralement devant vous. Je deviens liquide, pire, gazeux ! Quant à vous, vous êtes là, super sympa, super souriante, une pointe d’ironie amusée au coin des yeux.
Aux blagues que vous me faites, je réponds en bredouillant, aux références culturelles que vous sollicitez, je bredouille de plus belle. Vous vous marrez, vous vous foutez de moi, vous me dites que j’ai l’air d’un enfant de cinq ans, vous avez raison, je le sais.

L’entrée dans votre univers se fait selon un rituel que vous m’expliquez : je dois me déshabiller, me laver et venir frapper à la porte. Je m’exécute, ouvre et entre, nu comme un vers, dans cette pièce hors du temps. Je vois le velours rouge des rideaux, le parquet verni en chêne, les moulures à la croisée des murs et du plafond. Je vois les tableaux et les chaines qui pendent du plafond. Me voici dans votre antre et il ne me semble plus possible de reculer. Vous me posez des questions, je réponds totalement à côté, dois m’y reprendre à trois fois pour articuler une phrase intelligible. Une partie de moi se marre en constatant cela, me chambre et m’envoie des images de cette scène dans d’autres contextes. Je souris jaune, ça ne m’aide pas vraiment.

Au milieu de cette pièce, donc, vous me parlez, vous dansez, vous valsez autour de moi. Vous me pincez, vous me caressez, vous me griffez.
Moi, je vous observe à la dérobée. Je vous trouve d’une beauté à couper le souffle et d’une élégance folle. Je tente par tous les moyens d’attraper votre regard. Il m’hypnotise, ce regard. Je voudrais bien m’y perdre mais vous n’êtes pas dupe : vous l’offrez, vous le retirez, vous le distillez.

Je suis maintenant debout au milieu de la pièce, les bras en l’air, les mains accrochées par des menottes aux chaines qui tombent du plafond. Même mon autre moi, si hilare il y a dix minutes, n’ose plus se foutre de moi quand vous prenez un martinet. Lui et moi sommes inquiets, je ne m’attendais pas à ça.
J’appréhende la douleur mais ne le montre pas : il me reste tout de même une once de fierté.
De cette once, les coups de martinet en ont vite raison : ils pleuvent. Sur les fesses, sur le dos, sur le ventre. Je suis tour à tour bâillonné, aveuglé, entravé. Mordu, fessé, pincé, sodomisé. La douleur est vive mais lorsqu’elle s’associe à la douceur des caresses ou des mots, elle se transforme en une sensation que je découvre avec surprise : dans mon corps, une avalanche d’informations contradictoires se télescopent, se parlent, se répondent. Certains membres tremblent de plaisir, d’autres de douleur. J’aimerais bien me poser, m’arrêter sur ce que je ressens, l’analyser, mais mon cerveau ne comprend plus rien. Je me sens plongé dans une fine brume qui m’envahit petit à petit.

La musique est incroyable, lancinante, belle. Je reconnais la voix sublime de Nick Cave, le timbre merveilleux de Janis Joplin. Mon autre moi est maintenant avec moi, il y trouve plus que son compte. Je suis dans une sorte de communion. Vous me crachez dessus, j’adore ça, j’en redemande.
Une gifle part. Devant mon air surpris, vous feignez de l’être aussi, j’en redemande aussi.
Vous vous vantez d’avoir lu parfaitement mon questionnaire et me chambrez gentiment sur l’expression « masochisme léger ». C’est vrai qu’à ce moment précis, dans la position dans laquelle je me trouve, elle me paraît un peu con cette expression. Je bredouille, un peu honteux. Mais lorsque vous me demandez si j’ai indiqué la cire comme une limite, je vois là l’occasion de prendre une maigre revanche et, à mon tour, vous chambrer en vous répondant que finalement vous ne l’avez pas lu si bien que ça, ce questionnaire. Les mots ne sortent pas, raté ! Cela dit, je ne sais même plus moi-même ce que j’ai écrit.

Me voila maintenant avec des pinces sur les seins reliées par une chaînette que vous me mettez dans la bouche. Vous me relevez la tête pour tirer sur la chaine. Ca fait très mal mais votre visage est à quelques centimètres du mien. Je baisse la tête, vous insistez, je la relève, une des pinces se détache. Douleur aiguë, inattendue, qui se heurte à la douceur de notre tête à tête.
C’est si étrange que j’en rigole. Vous rigolez aussi, je crois.

Il arrive un moment où vous semblez hésiter sur la suite avant d’aller chercher une boîte que vous me présentez comme « la boîte des plaisirs ». Je ne distingue pas bien ce qu’il y a dedans mais j’ai l’impression qu’il s’agit de matériel de dessin et je me demande bien ce que des crayons et des gommes viennent faire dans cette histoire. Finalement, ce ne sont ni des crayons, ni des gommes mais des sortes de pinces à linge que vous accrochez méticuleusement, consciencieusement, méthodiquement à la peau de mes testicules.
Nouvelles douleurs, nouvelles sensations, nouvelles informations contradictoires. J’ai, au niveau du bas ventre, un chapelet de pinces à linges, on dirait une nuée de crabes accrochés à un rocher. Vous me dites qu’il y en a dix, je ne vous crois pas, je sais qu’il y en a au moins cent.
Pour les ôter, vous me proposez un jeu de cartes. Il y en a une qui me fait particulièrement mal mais je ne vous le dis pas, je crains que ne décidiez de la retirer en dernier. Malgré mes sens embrumés, je calcule, je compte, tente le coup et vous donne un chiffre. Vous me retirez en premier la plus douloureuse ! Petite victoire que je ne boude pas : ce n’est pas le triomphe de celui qui a vaincu sans péril mais, de là où je me trouve, ça y ressemble un peu.

Vous augmentez le son de la musique et me proposez pour finir un moment de tendresse, un espace de sensualité. Vous caressez mon corps quelque peu meurtri, vous me parlez avec douceur, vous fredonnez doucement, je crois. Je me laisse entraîner, je découvre la volupté et le bonheur d’avoir été, pendant ce qui m’a paru durer l’espace d’un instant, un terrain de jeu, un pantin à votre merci.
Je ne jouis pas, le plaisir est ailleurs.
Vous me détachez avec gentillesse, me montrez les gestes qu’il faut faire pour faire circuler le sang et m’envoyez prendre une douche.

La parenthèse se referme doucement devant une tasse de thé. Nous discutons quelques minutes, je prends congé de vous et pars retrouver, à pas feutrés, le monde du dehors.

Témoignage de J.

Une erreur mâle
Une erreur mâle
06/02/2023

Paul aime écrire des scénarios que nous jouons lors d’une séance. Cet été, le thème fut « Immeuble gynarchique » : Paul y incarne un nouveau locataire peu au fait des règles d’une copropriété dirigée par des femmes, qui finissent par le contraindre à obéir à leurs quatre, six, douze volontés.
Pour l’occasion, une complice, la belle Lorelei, s’est glissée dans le rôle d’une voisine de cet immeuble si particulier. 

 

« Madame,
Au cours des deux jours précédant notre rendez-vous, une fébrilité délicieuse gagne peu à peu mon esprit. Je suis intimidé et impatient à la fois de vous revoir après si longtemps. Je sais qu’une autre personne que je ne connais pas sera présente. Je sais que j’aurai à me mettre nu devant elle et vous, à vous obéir, à accepter de me retrouver dans des positions humiliantes, puis à jouir sous vos yeux sans pudeur.
La première pensée est le rejet. Pourquoi s’imposer un telle « épreuve », encore une fois ? Mais très vite le fantasme l’emporte et aussi, l’idée de me sentir obligé de venir à ce rendez-vous, de ne plus pouvoir reculer, démultiplie l’excitation.

J’aime ré-entendre votre voix au téléphone, en bas de chez vous. Immédiatement, les bons souvenirs de nos rencontres passées calment l’appréhension, et je monte l’escalier le sourire aux lèvres.

Votre petit mot « Entrez dans dix minutes /dans le boudoir/ » est une réelle surprise. Je souris, car je suis ravi de vous revoir aussi joueuse. Je m’aperçois qu’à cet instant précis, je ne suis plus tout à fait moi-même : mon cerveau est perturbé par l’émotion, l’anticipation du futur proche. Vous avez déjà pris possession de moi, je n’arrive plus à réfléchir, je subis passivement l’instant.
Je reste debout, en silence. Je vous entends. Vous semblez parler à quelqu’un. La fébrilité revient, toujours aussi délicieuse, accentuée par l’intimidation de cette présence inconnue. Je regarde l’heure sur mon téléphone toutes les deux minutes. Je n’ai même pas la présence d’esprit de me laver les mains, comme vous me le reprocherez avec un bon sens autoritaire quelques instants plus tard.

Vous êtes là devant moi. Enfin. Nous échangeons « normalement ». C’est agréable, rapports de bon voisinage, entre gens bien élevés. Je sais que les minutes sont maintenant comptées avant que nous basculions dans autre chose.
J’admire avec quel naturel vous rentrez dans le rôle du scénario prévu.
Nous passons de l’autre coté du rideau, une autre « copropriétaire est là », Madame Lorelei. Rien, ni dans son attitude ni dans sa tenue, ne dévoile un autre enjeu qu’une simple rencontre entre voisins. Vous faites les présentations, nos regards se croisent. Nous nous saluons le plus normalement du monde.
Ces quelques minutes en suspens, avant le basculement, sont incroyablement troublantes.

Votre interprétation du scénario, « Vous êtes une erreur mâle dans une copropriété de femmes qui imposent leur loi aux hommes », est juste géniale. Bravo aha ! Quel plaisir de jouer avec autant de complicité créative !
Vous prenez l’initiative progressivement. Les mots sont limpides, implacables, calmes. Impossible de résister. Vous me maintenez, moi votre sujet, sous une pression ferme et douce à la fois. Vous me déshabillez progressivement, mot après mot.
Madame Lorelei vous rejoint sur le lit pour mieux voir. Je comprends à cet instant qu’elle ne sera pas une simple figurante et qu’elle prendra des initiatives, en paroles et en gestes. Cette pensée m’excite fortement.
Je suis nu, debout face vous deux. Madame Lorelei se moque de mon sexe. Vous m’ordonnez de le faire durcir. Je me masturbe sous vos yeux. C’est tellement impudique de faire en public ces gestes qu’on fait seul. Je sens le regard curieux de Madame Lorelei. J’affiche enfin une érection (correcte).
Madame Lorelei commente :
– Pas mal, un peu courbée.
Sous votre double autorité, je finis par abandonner toute idée de décence, me laisse porter par vos instructions, sans réfléchir. Après, tout s’enchaîne un peu plus vite.
J’ai un plug dans la bouche.
Vous pénétrez mon anus avec plusieurs doigts.
Je suis à genoux aux pieds de Madame Lorelei qui me fait plier mes vêtements avec application.
J’obéis comme un pantin que l’on actionnerait par le cul. Je dois mettre le plug-crochet ( j’ignore son nom) dans mon cul et Madame Lorelei l’attache à mon collier avec une cravate. Elle teste la tension et n’hésite pas à serrer au maximum. Je la sens très à l’aise, n’hésitant pas une seconde, comme si elle avait fait ça toute sa vie !
/…/
Je vous entends, entre rêve et réalité. Quel magnifique concept de copropriété, je m’installe quand vous voulez !

Un maelström de rire et de coups
Un maelström de rire et de coups
30/01/2023

Je vous remercie chaleureusement pour l’après-midi que vous m’avez permis de passer avec vous au Goûter du Divin Marquis. Je me sentais bien à vos côtés, privilégié, protégé par votre collier.

C’était ma première expérience en public. Arrivé au Goûter, avec vous, mon appréhension se dissipe rapidement en vertu d’une loi longtemps observée : la liberté des uns facilite et encourage celle des autres. Une galerie de corps, parlant, allant, habillé fétiche ou non. Dénudé partiellement ou non.

/… /

Hier après-midi, vous m’avez fait découvrir un plaisir inédit : « porte-manteau », « tête de piano », « chêne »… c’est par ces mots que vous vous amusiez de moi auprès de certains convives. /…/. Je prenais un malicieux plaisir à vous observer détruire sans effort toute possibilité d’élan vaniteux. Vulnérable auprès de tant d’inconnus et couvé par votre bienveillance que vous ne pouvez trahir. Mon seul regret : votre corset que je n’ai pas réussi à lacer correctement. Je m’en veux d’avoir abîmé d’un détail le soin que vous apportez à votre art de vivre, sachant que le détail fait tout chez vous, et que c’est là qu’il se cache, dit-on.

Vous m’avez finalement invité à monter pour jouer… Je monte seul. /…/

Puis nous avons joué. Avec vous, difficile de dominer d’en bas. Je voulais me ruer sur mes chaînes, me livrer mais vous balanciez le métronome au rythme qui vous convient. Frustration délicieuse. Vous avez fini par me traiter comme un chien : éducation pavlovienne. Associer la bandaison d’un pénis au cliquetis de mousquetons, je tiens cette idée comme plus profondément perverse que les 120 journées de Sodome. Il y a quelque chose de violemment déshumanisant, presque criminel, à aborder une personne d’un point de vue strictement mécanique, donc, naturellement, je riais avec vous…

La suite fut un maelström de rire et de coups, autour desquels tournoyait votre esprit-éclair. Il m’arrivait de me retourner pour observer votre maintien, vos jambes, votre posture, votre science. J’élaborais aussi la mienne… Lorsque vous plantiez vos dents dans mon bras, je sentais votre mâchoire, j’essayais de pressentir et de visualiser l’ensemble de votre crâne selon l’angle et la force que vous appliquiez…

Sur la fin, la douleur était exquise, mon corps brûlait. Vos coups de canne m’étaient sévères. Ce n’était pas le lieu pour, mais au fond de moi je désirais l’absolu. Assis dans une cathédrale, le jour prend fin. La nuit vient supprimer les vitraux un à un. De même, je désirais que chaque coup de canne devienne plus sévère et vienne supprimer mon rire, mon orgueil, ma fierté, ma vanité, qu’il ne reste qu’une ultime supplication pour reconnaître votre souveraineté. Je vous prie de n’y voir là aucun désir mortifère, seulement le vœu dangereux de contempler deux solitudes se faire face. Cette solitude partagée, difficile à contempler de face, vous l’avez simplement et parfaitement formulée lorsque vous m’aviez dit ne pas ressentir ma douleur. Douce vérité. Plus j’avais mal, plus je désirais me fondre dans cette vérité. Mesurer l’infinie distance qui nous rapproche et nous sépare.

Je garde sur mes fesses et le haut de mon dos plusieurs marques. A mon bras gauche – que vous avez mordu avec acharnement – un grand hématome rouge couvre une large part, les bords sont bleus, il est traversé d’une nébuleuse violette et bleu foncée. Avant de dormir c’était une petite tache d’encre rouge au centre de la trace de vos dents. Puis la nuit. Puis l’éclosion. Juste au-dessus de l’hématome une légère coupure courbe me fait penser à une dent.

 

Témoignage de D.

Prisonnier de votre volonté
Prisonnier de votre volonté
29/01/2023

Après notre première rencontre très agréable d’hier, vous m’avez dans votre grande bonté prêté une cage de chasteté et des bas, ce qui m’a ravi.
Quelle chouette sensation de prendre les transports avec cette cage et ces bas qui me gainent les jambes ! Je me sens complètement prisonnier de votre volonté, et je dois avouer que cela m’excite beaucoup. Malgré tout, il fallait absolument que je me retienne de bander pendant ce trajet et les premières difficultés se font ressentir : pour une raison que j’ignore, lorsque je mettais mon masque (obligatoire dans les transports), j’avais encore l’arôme délicat de votre culotte… Cela m’a beaucoup excité, et la cage me pinçait lorsque je bandais. Je m’arrêtais parfois de marcher pour essayer de remettre discrètement mes testicules en place… Si des gens me regardaient à ce moment-là, ils devaient se demander ce que je fabriquais tout seul à me remuer comme ça.
La deuxième difficulté est que je marche vite. J’ai donc tendance à faire de longs pas, mais la cage de chasteté fait alors un petit bruit métallique, bien qu’assez discret. Je me suis contraint à marcher lentement, ce qui est compliqué pour moi. Cette sensation humiliante me ravissait même si j’essayais de ne penser à rien pour ne pas bander trop fort et ne pas avoir mal.

Une fois arrivé chez moi, je me suis regardé dans la glace, avec cette ceinture de chasteté et ces magnifiques bas (que je mets comme un idiot mais pas grave, l’intention y est). Je me suis imaginé avec ces bas verrouillés par vos soins à un porte-jarretelles, et j’ai eu très envie de me masturber. Après tout, la clé était dans la poche de mon jeans… /…/

Le moment du coucher a par contre été une toute autre histoire. Vers 1h du matin je me sentais nerveux et incapable de m’endormir. Il fallait que j’évacue toute la frustration que Vous m’aviez infligée. Une partie de moi voulait vous trahir et ouvrir ma cage alors que l’autre voulait vous rester fidèle et se retenir encore…

Témoignage de Clément.

Une délicieuse manipulation ?
Une délicieuse manipulation ?
29/01/2023

Après quelques petites secondes, Madame m’accueille, vérifie ma tenue et le respect de ses instructions. J’ai pris soin d’attacher la clé de la cage au porte-jarretelles et Madame en fait la remarque.
Elle évoque un récit de mes fantasmes envoyé quelques jours plus tôt, et me projette en quelque sorte dans celui-ci, avec tout son savoir-faire et son talent en la matière. Mon excitation grimpe encore un peu plus, je me sens à la fois vulnérable et fébrile, tout en étant très confiant.

Madame évoque un de mes fantasmes d’exhibition et déclare que je vais pouvoir le vivre réellement, car d’autres Dominas de sa connaissance sont averties et vont m’observer par les fenêtres à une heure précise… je ne sais pas s’il s’agit d’une délicieuse manipulation de sa part ou s’il y a des femmes qui pourront me voir. Les yeux toujours bandés, je me sens à la fois extrêmement excité et angoissé par la perspective de ce qui va se passer.
Madame enclenche un minuteur de cuisine, au tic-tac bien caractéristique, car je vais devoir rester ainsi, rideaux ouverts, pendant cinq minutes.
Le rideau s’ouvre, je perçois le changement de luminosité au travers de mon bandeau, mais je ne vois rien de ce qui m’entoure, et encore moins si quiconque peut me voir. Madame me demande de baisser délicatement ma culotte, ce que je fais aussitôt. Je lève mes bras pour passer mes mains derrière ma nuque et rester le plus immobile possible.
Mon stress se transforme petit à petit en plaisir et en excitation grandissante. Je réalise à quel point j’aime cette exhibition et particulièrement la façon dont Madame l’a mise en œuvre, d’autant que je dois à présent me retourner de façon à exposer mes fesses.

Le temps écoulé, Madame me fait avancer en me guidant d’un doigt sur ma nuque. Je m’immobilise sur le tapis.
Madame fait de nombreuses allusions sur le fait que j’aime m’exhiber, et qu’il se pourrait que nous ne soyons pas seuls dans la pièce ! Cela m’excite énormément, mais je ne parviens pas à deviner si je suis subtilement manipulé, ou s’il y a réellement d’autres personnes.
Au bout d’un instant, Madame retire mon bandeau, mais je n’ai pas le droit de regarder derrière moi. Je dois me mettre à quatre pattes, écarter mes fesses afin de me montrer ouvert et offert comme il se doit. Mes pensées vont dans tous les sens, et mon excitation continue de monter en flèche.
Tout à coup, à ma très grande surprise, une voix provenant de derrière moi me lance « Bonjour poupée ». Je réalise alors que je présente mes fesses ainsi écartées à une inconnue, sensation absolument exaltante par ailleurs…

 

Témoignage de Poupée.

 

À cet instant dépendant de vous
À cet instant dépendant de vous
29/01/2023

« Bonjour Madame, je suis Marthe. Je suis chargée ce soir de veiller à vos besoins ! »

Vous êtes assise en face de moi, je suis nu, tous mes vêtements sur le bras. J’essaye pour une fois de ne pas trop bafouiller et de trouver des réponses cohérentes avec ce que Marthe aurait pu dire et vivre. Mes compétences, ma motivation…

« Marthe, Je vais enregistrer notre conversation. Ainsi il sera possible de prouver si j’ai abusé de vous ou non ! »

/…/

J’allume les autres bougies, vous me faites mettre une perruque blonde, me menacez de m’exhiber, de me vendre ! Ça tourne vite dans ma tête… Est-ce que j’aimerais ça ? Oui ! Non ! Oh je ne sais plus…Y a-t-il vraiment quelque chose que je n’aimerais pas faire sous votre férule ?

Heureusement, vous mettez un terme à la tempête, je suis à genoux, les pouces liés avec une seule et unique mission sur laquelle me concentrer : vous mettre votre porte-jarretelles et vos bas ! L’exercice est difficile. Je suis restreint dans mes mouvements, à genoux, bâillonné mais je parviens à vous mettre vos bas et, presque du premier coup,  à placer la ligne convenablement à l’arrière de vos jambes.

Commence alors l’abus de pouvoir tant… redouté espéré ! La promesse d’une dégradation totale et de la mise au rang d’animal. De n’être qu’une parmi les autres. Domestique anonyme dont on use et abuse à loisir.

Douce sensation que celle du collier qui se serre autour du cou. La laisse. Toujours le bâillon. A quatre pattes, avancer au rythme de vos pas, la tête le long de votre jambe. Quel frisson. La pause devant le miroir confirme ce que je ressens déjà. Ces quelques pas ont été un moment bref. J’étais bien, à ma place. J’ai l’impression d’y être encore. J’en ai les larmes aux yeux en y repensant.

Votre Maîtrise du temps, comme vous le faites observer, affirme votre pouvoir à l’image de celui du souverain qui fait attendre ses courtisans. Moi je n’ai plus l’ambition de maîtriser autre chose que le filet de bave qui s’échappe de mon bâillon.

Débute alors cet état d’abandon que je commence à connaître. Que j’anticipe et que je savoure à chaque fois un peu plus librement. Vous avez pris, à ce moment, les deux clefs, celle de mon corps et celle de mon esprit.

Le crochet anal relié au collier puis les mains attachées aux chaînes. Le vibro qui commence à produire son effet sur les barreaux de ma cage. La bite qui remplace le bâillon dans ma bouche est assortie, délicate attention, à ma tenue ou ce qu’il en reste !

Je suis à cet instant dépendant de vous. Physiquement bien sûr, attaché comme je le suis, mais surtout mentalement. Marthe est la plus heureuse. Elle est attachée, remplie d’un crochet et d’une bite et elle a une Maîtresse. Je suis au moins aussi heureux qu’elle et je fonds.

 

Témoignage de F.

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